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Actualités - CHRONOLOGIE

Tennis - Demi-finales de la Fed Cup Les Françaises laborieuses contre l’Autriche sans Mauresmo

Une nouvelle fois obligée de se débrouiller sans Amélie Mauresmo, blessée, l’équipe de France de tennis a laborieusement assuré l’essentiel en se qualifiant pour les demi-finales de la Fed Cup contre l’Autriche (4-1), ce week-end à Portschach. Si Nathalie Dechy a soulagé le nouveau capitaine Georges Goven, assis pour la première fois sur le banc, en remportant (7-6, 6-2) hier le troisième point décisif contre la toute jeune Tamira Paszek, 14 ans, le pilier de l’équipe a été Virginie Razzano, en principe la moins cotée du groupe. Appelée à remplacer Mauresmo, victime d’une blessure aux abdominaux au cours du dernier entraînement vendredi, la Nîmoise a rempli son contrat avec brio, d’abord en égalisant (6-3, 6-3) samedi contre Paszek, une joueuse pas encore classée à la WTA, puis en donnant l’avantage (6-3, 7-6) à la France contre Yvonne Meusburger, n° 1 autrichienne mais seulement 131e mondiale. « Depuis ces dernières semaines, je suis présente mentalement. Je montre que je suis la patronne sur le court à chaque match que je joue », a expliqué la joueuse, 36e mondiale, meilleur classement de sa carrière, depuis sa demi-finale ce mois-ci à Amelia Island (Floride). Alors qu’elle n’aurait même pas foulé la terre battue de Carinthie si Tatiana Golovin n’avait pas déclaré forfait, Razzano est devenue une précieuse solution de rechange pour Georges Goven. « Quand on a un petit pépin, ou deux pépins comme ce week-end (Mary Pierce souffrait également d’un mollet), on a les autres qui sont prêtes, c’est ça qui fait la force du groupe », a dit le successeur de Guy Forget, qui n’a pas bénéficié d’une entrée en matière reposante. L’Espagne dans le dernier carré La faute en revient « à pas de chance », comme l’a souligné Amélie Mauresmo, « un peu frustrée » de ne pas avoir pu faire son retour en équipe de France, cinq mois après son forfait pour la finale perdue à Moscou en 2004, mais aussi à la fébrilité de Nathalie Dechy. La n° 15 mondiale, très loin du niveau qui lui a permis d’atteindre les demi-finales de l’Open d’Australie en janvier, s’est laissé surprendre (7-6, 6-2) samedi dans le match d’ouverture par Meusburger, une joueuse accrocheuse mais manquant d’explosivité. Hier, elle s’est encore fait des frayeurs dans le troisième simple en se laissant distancer 5 à 2 dans le premier set par la petite Paszek, la lauréate de l’Orange Bowl des cadettes qui a encore beaucoup de chemin à faire pour s’imposer chez les pros. « Il n’y avait pas grand-chose qui sortait de ma raquette et je n’étais pas très mobile, mais j’ai essayé de me battre et c’est passé », a reconnu Dechy. Les Françaises rencontreront au prochain tour l’Espagne, qui a difficilement sorti l’Argentine (3-2). Elles seront une nouvelle fois favorites contre une équipe qu’elles ont balayée l’année dernière en demi-finale (5-0), d’autant que le match aura lieu dans l’Hexagone. Quant à Amélie Mauresmo, elle va passer des examens médicaux demain à Paris avant de décider de sa participation au tournoi de Varsovie cette semaine.
Une nouvelle fois obligée de se débrouiller sans Amélie Mauresmo, blessée, l’équipe de France de tennis a laborieusement assuré l’essentiel en se qualifiant pour les demi-finales de la Fed Cup contre l’Autriche (4-1), ce week-end à Portschach.
Si Nathalie Dechy a soulagé le nouveau capitaine Georges Goven, assis pour la première fois sur le banc, en remportant (7-6, 6-2) hier le...