Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Révision de la loi d’amnistie et départ des chefs des services de sécurité, réclame l’organisation présidée par Eddé La Ligue maronite dénonce les tentatives de report des législatives

Parallèlement au communiqué des évêques maronites, la Ligue maronite, présidée par l’ancien ministre Michel Eddé, a publié hier une déclaration reprenant les mêmes positions à l’égard de la loi électorale, se déclarant une fois de plus favorable au projet fondé sur le caza et critiquant toute tentative de reporter les législatives en suscitant un débat sur une loi électorale radicalement différente. Dans son communiqué, la Ligue exprime sa « satisfaction » à la suite de la formation du nouveau gouvernement, en souhaitant qu’il puisse réussir dans sa mission, « en particulier l’organisation des élections législatives dans les délais constitutionnels prévus ». Elle souhaite aussi que le cabinet assure « tout le soutien » nécessaire à la réussite de l’action de la commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri et que « la vérité entière apparaisse à cet égard ». Exprimant sa « profonde tristesse » après le décès du député Bassel Fleyhane, la Ligue souligne que le disparu avait « en si peu d’années offert beaucoup à sa patrie ». « La conjoncture globale dans le pays s’oriente vers l’achèvement d’une phase douloureuse de notre histoire et augure d’une renaissance d’une nation dont les fils sont unis autour des principes de liberté, de démocratie et de justice », estime d’autre part la Ligue. Elle souligne que cette unité est « consolidée par la recherche constante de la vérité, l’abandon des illusions et l’appel à la poursuite du rôle du Liban, en tant que témoin de la richesse, de la variété et de la consécration de la coexistence et en tant que message pour le monde ». « Mais tourner la page du passé suppose que l’on rectifie la loi d’amnistie et que l’on n’exclue personne de ceux qui se sont rendus coupables d’actes criminels liés aux événements que le pays a connus. La patrie a besoin de tous ses fils », poursuit le communiqué. « Afin que la réconciliation nationale soit enfin concrétisée, la Ligue ne peut qu’affirmer à nouveau sa demande de libération de Samir Geagea et afficher sa satisfaction totale à l’égard du retour du général Michel Aoun », ajoute le texte. Sur un autre plan, la Ligue maronite appelle à « se conformer à la demande de l’opinion publique de mettre à l’écart les chefs des services de sécurité, après que notre société eut souffert d’insécurité, de crimes et d’attentats programmés, sans que les responsables puissent faire preuve d’une capacité de les empêcher, les prévenir ou mener des enquêtes susceptibles d’aboutir à connaître leurs auteurs ». La Ligue se déclare par ailleurs « attachée au projet de loi électorale fondée sur le caza soumis par le précédent gouvernement à la Chambre » et réclame son adoption sans retard. Elle demande que les législatives aient lieu sur cette base dans les délais prévus et rejette tout report. « Toute discussion sur un autre projet de loi électorale, de nature radicalement différente, à un moment où nous sommes coincés par les délais constitutionnels, n’est qu’une tentative de faire traîner délibérément les choses dans le but de provoquer l’ajournement du scrutin », conclut la Ligue maronite.
Parallèlement au communiqué des évêques maronites, la Ligue maronite, présidée par l’ancien ministre Michel Eddé, a publié hier une déclaration reprenant les mêmes positions à l’égard de la loi électorale, se déclarant une fois de plus favorable au projet fondé sur le caza et critiquant toute tentative de reporter les législatives en suscitant un débat sur une loi électorale...