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La mémoire du Liban marquée au fer rouge Lahoud exhorte les jeunes à éviter les pièges des divisions

Dans un mot prononcé pour la commémoration du 13 avril 1975, le chef de l’État a exhorté les jeunes à éviter les pièges des divisions. « Vous êtes, leur dit-il, une génération qui émerge du cœur d’une terrible épreuve qui a vu grandir nombre d’entre vous. Vous êtes capables d’édifier la nation. Son avenir, comme son présent, est tributaire autant de votre lucidité que de votre volonté. Surmontez les divisions et les intérêts étriqués, par votre appartenance unique et unifiée à la patrie. Faites-en la patrie de la volonté, consacrez-lui votre vie, votre pensée, votre action. Pour la protéger, la prémunir contre l’expérience de la guerre qu’elle a connue. » Le président Lahoud a souligné que le 13 avril est profondément gravé dans la conscience comme dans la mémoire collective des Libanais. Par les indicibles souffrances que la population a subies durant les sinistres rounds de la guerre domestique. Il a ajouté que la commémoration « doit être une station de méditation, afin de tirer enseignement du drame le plus dur que le Liban ait connu, et qui avait failli le perdre à jamais. N’étaient la volonté, les sacrifices, la détermination de ses fils à préserver en définitive l’unité d’une patrie qui mérite de vivre ». Le chef de l’État estime qu’il est utile de rappeler « aux Libanais, aux frères, aux amis, le prix incommensurable que nous avons payé pour consacrer notre unité autant que notre identité arabe authentique. Beaucoup ont misé sur l’étranger, se laissant dominer par l’esprit de la division ; d’autres se sont égarés dans des calculs erronés qui ont décuplé les pertes et les souffrances. En plongeant les Libanais dans des dédales conflictuels étroits. Mais les grandes douleurs que peuvent éprouver des nations et des peuples les portent finalement à s’unifier pour perdurer. Il nous faut épargner à notre patrie, pour laquelle nous avons versé tant de sang précieux, les périls d’une autre expérience. Qu’alimente l’attachement de certains à des intérêts étriqués, aux dépens de l’intérêt national. Ou l’engagement d’autres à servir les intérêts d’autrui, intérêts contraires à ceux de notre patrie ». Par ailleurs, le président Lahoud a reçu Staffan de Mistura, accompagné de Geir Pedersen, son successeur. Et il a remis au représentant d’Annan, appelé à servir en Irak, l’Ordre du Cèdre grade de commandeur. Le chef de l’État a également reçu la représentante du Pnud, qui lui a remis le bilan de cet organisme pour 2004, un document de 250 pages établi en collaboration avec le Fonds arabe de développement socio-économique. Le président Lahoud a ensuite accordé audience à l’aumônier des prisons libanaises, le père Élie Nasr.

Dans un mot prononcé pour la commémoration du 13 avril 1975, le chef de l’État a exhorté les jeunes à éviter les pièges des divisions. « Vous êtes, leur dit-il, une génération qui émerge du cœur d’une terrible épreuve qui a vu grandir nombre d’entre vous. Vous êtes capables d’édifier la nation. Son avenir, comme son présent, est tributaire autant de votre lucidité que...