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13 avril - Visite gratuite des sites archéologiques, pétition adressée à l’Onu, Jessye Norman en direct de New York... L’Union nationale célébrée dans la joie (Photo)

Depuis samedi soir, le centre-ville a renoué avec la vie. Cette zone de Beyrouth, reconstruite par le ministre assassiné Rafic Hariri, avait perdu son âme depuis le funeste 14 février. Désertées de longs jours durant, les rues du centre-ville sont de nouveau au rendez-vous de la foule. Une foule en liesse, qui participe massivement aux festivités qui marquent le trentième anniversaire du début de la guerre libanaise, le 13 avril 1975. Une foule qui tient à réaffirmer son attachement à la liberté, à la souveraineté et à l’indépendance du Liban. Placés sous le signe de l’union nationale, les événements organisés hier au cœur de Beyrouth étaient aussi nombreux que variés. Quelque 1 100 élèves des écoles Makassed, Amlieh et du Collège Saint-Joseph – Antoura ont participé au Rallye Paper organisé, au Biel, par les associations Makassed. De même, l’Union des scouts du Liban a effectué une marche de la place Béchara el-Khoury vers la sépulture de Rafic Hariri, où une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe de l’ancien Premier ministre. À Saifi Village, une exposition a été inaugurée en présence de Mme Bahia Hariri. En soirée, un concert a été donné par plusieurs artistes libanais. Le 13 avril n’est pas uniquement célébré au cœur de Beyrouth. Au Liban-Sud, une exposition de photographies sur les débuts de la guerre a été organisée à Nabatiyeh. Des drapeaux ont de même été distribués par les élèves du Collège des Saints-Cœurs de Marjeyoun. Youssef Chahine se joint aux Libanais Également dans le cadre de ces journées, l’association Iqra’, qui œuvre à encourager la lecture chez les enfants en créant des bibliothèques dans toutes les écoles publiques du Liban, s’installe aujourd’hui et demain au musée des Sciences, près du Starco. Le clou de ces journées sera toutefois la signature de la pétition : « Nous, soussignés, enfants du Liban, demandons aux autorités libanaises et aux Nations unies d’adopter la non-violence pour la résolution des conflits et souhaitons avoir le droit de vivre dans un pays de paix, d’égalité et de sécurité pour tous ses citoyens sans distinction aucune. » Ce manifeste qui sera envoyé aux Nations unies pourra être signé, aujourd’hui et demain, au musée des Sciences ou au stand de l’association Iqra’, à Saifi Village. De son côté, l’association Offre-joie organise demain mercredi, de 8h à 20h, une série d’activités tout au long de l’axe Barbir-Adlieh, jadis l’un des plus importants points de passage durant la guerre libanaise. Par ailleurs, le cinéaste Youssef Chahine est arrivé hier pour participer aux festivités de mercredi soir. Un hommage sera rendu au cinéma libanais en sa présence, avant le récital de Magida Roumi, prévu à 21h30, avec une projection du film de H. Zaccak Le Liban à travers le cinéma. Rappelons en outre que le ministre démissionnaire Wadih el-Khazen a rendu gratuit l’accès à tous les sites archéologiques du pays, uniquement demain mercredi 13 avril, à l’occasion de la journée de l’union nationale. Aux États-Unis Les Libanais vivant à l’étranger ne seront pas en reste de ces activités. L’association United for Lebanon, récemment créée à Detroit, invite ainsi tous les Libanais vivant dans cet État à participer à la manifestation d’unité nationale qu’elle organisera mercredi 13 avril, au Greenfield Manor, dans la ville de Dearborn (Michigan). Au cours de cette manifestation, les Libanais réaffirmeront qu’un retour en arrière est inenvisageable et que le Liban continuera à être un pays de pardon, de coexistence, de paix et de générosité. De même, pour affirmer l’unité, la liberté et l’indépendance du Liban, la communauté libanaise de Boston donnera un dîner mercredi 13 avril. Enfin, Jessye Norman chantera en direct de l’église Heavenly Rest, à New York, à 21h. Le concert sera un hommage à Rafic Hariri et au peuple libanais ainsi qu’à la paix. Le répertoire comprend un Ave Maria et un spirituel intitulé He’s got the whole world in his hands.
Depuis samedi soir, le centre-ville a renoué avec la vie. Cette zone de Beyrouth, reconstruite par le ministre assassiné Rafic Hariri, avait perdu son âme depuis le funeste 14 février. Désertées de longs jours durant, les rues du centre-ville sont de nouveau au rendez-vous de la foule. Une foule en liesse, qui participe massivement aux festivités qui marquent le trentième anniversaire du...