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Actualités - CHRONOLOGIE

Confronté à un mur d’exigences, Karamé menace de déclarer forfait Empaqueté en matinée, le cabinet se désintègre en fin de soirée (Photo)

Le pouvoir n’est pas pressé de former le gouvernement, quarante-deux jours après la démission du cabinet Karamé et moins de deux mois avant les élections législatives. Annoncée pour hier, la mise en place du gouvernement a été retardée en raison de deux principaux obstacles : les divergences autour de la loi électorale entre les pôles du pouvoir et la répartition des portefeuilles. Cinq heures de consultations à Baabda entre les trois présidents n’ont pas suffi à aplanir ces deux obstacles et, comme si le Liban pouvait se payer le luxe d’attendre indéfiniment la formation d’un gouvernement, les trois dirigeants ont décidé de se donner plus de temps pour venir à bout des réserves des uns et des autres : de Sleimane Frangié pour qui c’est « la Santé ou rien » ou encore « Sayed Akl à l’Environnement ou rien », de Nabih Berry, qui exige par ailleurs la présence de Mohammed Khalifé à la Santé et Yassine Jaber aux Travaux publics, de Talal Arslane, qui boude un ministère des Déplacés aux caisses vides, réclame la Santé ou la Défense et qui exige d’être consulté avant la nomination d’autres ministres druzes. Selon des sources politiques, le Premier ministre désigné depuis des semaines en a assez de négocier et serait sur le point d’annoncer qu’il renonce à former un cabinet.
Le pouvoir n’est pas pressé de former le gouvernement, quarante-deux jours après la démission du cabinet Karamé et moins de deux mois avant les élections législatives.
Annoncée pour hier, la mise en place du gouvernement a été retardée en raison de deux principaux obstacles : les divergences autour de la loi électorale entre les pôles du pouvoir et la répartition des...