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« Le plus important est de ne pas reporter les élections », déclare Aridi

Le député de Beyrouth, Ghazi Aridi, a estimé samedi, dans un entretien à la Voix du Liban que le plus important actuellement est de ne pas reporter les élections législatives. « Le problème, c’est que la rencontre de Aïn el-Tiné tient à l’adoption du mohafazat avec la proportionnelle, alors que l’opposition s’attache au caza. Voilà pourquoi la Rencontre démocratique a proposé un compromis fondé sur le mohafazat, en se basant sur un découpage juste des régions », a-t-il déclaré. Affirmant que les élections pouvaient encore être organisées en leur temps, M. Aridi a ajouté : « Certains évoquent la possibilité de reporter le scrutin. J’espère qu’un tel report sera technique, c’est-à-dire de très courte durée, si cela s’avère nécessaire », notamment après le retrait par le nouveau cabinet du projet de loi électorale actuellement devant la Chambre pour en proposer un nouveau. « En principe, le projet (de loi) adoptera le mohafazat, avec ou sans la proportionnelle, cela dépendra du nouveau gouvernement », a-t-il dit, précisant que des contacts sont en train d’être établis entre les différentes parties, et ce grâce « aux initiatives de Walid Joumblatt qui a ouvert la voie ». « J’espère que ces contacts avec ceux qui sont au pouvoir aboutiront à un compromis permettant l’adoption d’une loi électorale juste et équilibrée satisfaisant la majorité des Libanais, et permettant la tenue des élections le plus vite possible », a déclaré M. Aridi, précisant enfin que la conférence de presse de M. Joumblatt, qui devait avoir lieu samedi, n’a été reportée que pour des raisons techniques, puisque le quotidien as-Safir avait publié le jour même « ce qu’il voulait dire ».

Le député de Beyrouth, Ghazi Aridi, a estimé samedi, dans un entretien à la Voix du Liban que le plus important actuellement est de ne pas reporter les élections législatives.
« Le problème, c’est que la rencontre de Aïn el-Tiné tient à l’adoption du mohafazat avec la proportionnelle, alors que l’opposition s’attache au caza. Voilà pourquoi la Rencontre démocratique a...