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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Trente-deuxième journée du championnat de France de L1 Lyon en roue libre, Marseille à l’affût (Photo)

Marseille (3e), attendu par un Strasbourg (14e) redoutable à domicile, peut s’emparer, au moins provisoirement, de la 2e place du classement lors d’une 32e journée du championnat de France amputée de l’affiche Monaco-Lille, reportée au 29 avril en raison de la mort du prince Rainier. Lyon, fringant leader, se rend pour sa part à Nantes (15e) avec la tête à son quart de finale retour de Ligue des champions à Eindhoven, mercredi. Comptant 13 points d’avance sur Lille et Marseille, le champion de France va sans doute ménager ses forces face à Nantes pour qui le maintien passe par de bons résultats à domicile. L’OM, de son côté, qui reste sur deux défaites en déplacement, à Saint-Étienne (0-2) et à Monaco (1-2), veut mettre fin à l’hémorragie à Strasbourg, où la belle invincibilité de l’entraîneur Jacky Duguépéroux a pris fin il y a trois semaines devant Lyon (0-1). En cas de succès, les Alsaciens assureraient quasiment leur maintien. Le match Paris-SG (11)-Bordeaux (12), qui aurait dû opposer deux candidats à l’Europe, ne constitue qu’un duel de milieu de tableau entre deux grands déçus. Le vainqueur pourra tout juste se targuer d’être encore candidat à l’Intertoto. Avantage au PSG, retrouvé à Marseille (1-1) et déjà vainqueur des Girondins le 13 février en 16e de finale de Coupe de France (3-1 a.p.). Auxerre sonné Trois jours après son déplacement catastrophique à Moscou contre le CSKA (défaite 4-0) en quarts de finale aller de la Coupe de l’UEFA, et quatre jours seulement avant le retour chez lui, Auxerre (5e), sonné, effectue un déplacement plus délicat qu’il n’y paraît à Ajaccio (17e) : les Corses n’ont en effet plus perdu depuis la 2e journée sur leur pelouse où Monaco vient de se faire corriger 3-0. Plus que jamais en course pour la Coupe de l’UEFA, Sochaux (7e) sera largement favori face à Istres (20e et dernier), démobilisé et qui a encaissé le carton de la saison la semaine dernière à Lille (8-0). L’entraîneur sochalien Guy Lacombe, suspendu, sera une nouvelle fois absent du banc. Toulouse (6), revenu à 4 points de la 4e place avec un match de moins (à jouer à Auxerre), postule plus que jamais à une qualification pour la Coupe de l’UEFA. Face à une équipe de Rennes (8e) toujours en quête d’un premier succès en déplacement, l’occasion est belle de confirmer. Avec seulement quatre points pris en 15 matches à l’extérieur, Bastia (19e), qui se rend à Saint-Étienne (9e), ne doit pas chercher plus loin les raisons de son statut de relégable. Saint-Étienne, qui reste sur neuf matches sans prendre de but à domicile, veut en profiter. Voici le programme de la 32e journée (heure de Beyrouth) : Samedi : 18h15 : Nantes-Lyon 21h00 : Caen-Metz Istres-Sochaux Lens-Nice Paris-SG-Bordeaux Saint-Étienne-Bastia Strasbourg-Marseille Toulouse-Rennes. Dimanche : 19h00 : Ajaccio-Auxerre. Reporté au vendredi 29 avril : Monaco-Lille. Calcio : la Juve menacée à Florence La Juventus Turin, en déplacement chez l’un de ses grands rivaux Florence, est sous la menace d’une échappée du Milan AC, coleader, qui joue a priori un match plus facile à domicile contre le relégable Brescia, lors de la 30e journée du championnat d’Italie, ce week-end. Cette journée prévue le week-end dernier a été décalée après la suspension de toutes les manifestations sportives dans la péninsule en raison du décès du pape Jean-Paul II. La Juve, accrochée (2-1) en quart de finale de Ligue des champions à Liverpool, mardi dernier, reste sur une courte victoire sur la Reggina (1-0), le 20 mars (29e journée), avant la trêve internationale des qualifications au Mondial 2006. La Juve s’attend à souffrir aujourd’hui dans un match traditionnellement difficile, grand classique du Calcio, une rivalité exacerbée depuis 1990 et le transfert vers la Juve de Roberto Baggio, alors prince de Florence, juste avant le « Mondiale ». « Il y aura une ambiance particulièrement chaude », prévient le défenseur central international Fabio Cannavaro. Derby sicilien La formation de Fabio Capello pourra compter sur la présence de son moteur au milieu du terrain, le Tchèque Pavel Nedved, satisfait par sa rentrée à Liverpool, après son traumatisme crânien de janvier. Un éventuel faux pas de la Juve ferait parfaitement l’affaire du Milan AC, qui joue en principe un match sans danger face à Brescia, en mauvaise posture à l’avant-dernière place du classement. L’arrière gauche Gianluca Zambrotta rappelle : « Nous n’avons pas souvent brillé à l’extérieur cette saison, alors que le Milan AC chez lui est redoutable. Sur le papier nous courrons plus de risques. » « Nous ne devons faire la course avec personne, prévient l’entraîneur milanais Carlo Ancelotti, mais penser uniquement à nous-mêmes, continuer sur cette voie pour bien nous préparer au sprint final. » Le Milan AC compte sur son joyau, Andrei Shevchenko, remis de son opération de la pommette, et auteur d’un joli but dans l’euroderby face à l’Inter Milan (2-0). En déplacement à Bologne (7e), l’Inter Milan, va, lui, défendre sa 3e place contre les assauts de l’Udinese, 4e à deux points, qui accueille une AS Rome (8e) sans grandes ambitions désormais, mais avide de rachat après trois défaites d’affilée. Enfin, le derby sicilien devrait animer cette 30e journée, demain. Palerme, en course pour une qualification à la C1 (6e à 4 pts d’Udine), reçoit Messine. Suprématie sicilienne en jeu, puisqu’au match aller (11e journée, le 11 novembre), les deux clubs n’avaient pu se départager (0-0). Voici le programme de la 30e journée (heure de Beyrouth) : Samedi : 19h00 : Bologne-Inter Milan Milan AC-Brescia 21h30 : Fiorentina-Juventus. Dimanche : 16h00 : Atalanta-Chievo Cagliari-Sampdoria Lazio Rome-Livourne Lecce-Sienne Palerme-Messine Reggina-Parme Udinese-AS Rome. Premier League : encore un petit effort pour Chelsea Chelsea, qui n’a plus besoin que de trois victoires lors des sept derniers matches pour être assuré du titre, devrait logiquement franchir une marche supplémentaire en recevant Birmingham (13e) lors de la 32e journée du championnat d’Angleterre, aujourd’hui et demain. Les « Blues » de Londres – les joueurs de Birmingham portent le même surnom – semblent même en passe de dépasser le total de points réussi l’an passé par Arsenal. Les « Gunners » étaient restés invaincus toute la saison, mais avaient concédé plus de matches nuls, restant au final scotchés à 90 points. Chelsea est à 80 points et pourrait atteindre les 100 en gagnant sept de ses huit derniers matches. Le champion en titre, qui navigue à 13 points de Chelsea, ne se bat plus que pour la 2e place, où il ne devance Manchester United (3e) qu’à la différence de buts. Arsenal se déplace, sans doute avec Sol Campbell, écarté des terrains pour une blessure à une cheville depuis début février, à Middlesbrough (7e), une équipe qui lui a toujours bien réussi ces dernières saisons. Manchester United, qui a laissé filer des points précieux la semaine passée à Old Trafford devant Blackburn (0-0), doit se racheter à Norwich, dernier. Alex Ferguson pourrait effectuer des changements en attaque, laissant notamment sur le banc le Néerlandais Ruud van Nistelrooy, dont il a admis qu’il l’avait fait revenir trop tôt après sa blessure au tendon d’Achille. Chute libre Norwich, qui compte maintenant 7 points de retard sur le premier non-relégable Southampton (17e), semble condamné, à moins d’un exploit samedi, alors que la lutte en bas de tableau s’intensifie. La tâche la plus compliquée est certainement proposée à Crystal Palace (19e), qui demain se déplace à Everton (4e), lequel ne compte plus qu’un point d’avance sur Liverpool (5e) pour cette 4e place si capitale puisque qualificative pour la Ligue des champions. Mais Liverpool, sur une bonne dynamique, a une rude épreuve à Manchester City (12e). West Bromwich (18e) espère être le premier club à Noël à sauver sa place en Premier League. Avec trois victoires en quatre matches, l’équipe de Bryan Robson aborde dans les meilleures conditions un derby de Birmingham à Aston Villa (10e), où il n’a plus gagné depuis 1979. Seizième mais en chute libre avec cinq défaites et un nul lors des six derniers matches, Portsmouth s’est doté d’un nouveau manageur, le Français Alain Perrin (ex-Marseille), qui va tenter d’inverser la tendance dès aujourd’hui face à Charlton (8e). Voici le programme de la 32e journée (heure de Beyrouth) : Samedi : 17h00 : Blackburn-Southampton Bolton-Fulham Chelsea-Birmingham Manchester City-Liverpool Middlesbrough-Arsenal Portsmouth-Charlton 19h15 : Norwich-Manchester United. Dimanche : 15h00 : Aston Villa-West Bromwich 18h00 : Everton-Crystal Palace 19h05 : Tottenham-Newcastle. Stuttgart-Schalke 04 : choc au sommet de la Bundesliga La rencontre au sommet de la 28e journée du championnat d’Allemagne, disputée ce week-end, oppose Stuttgart (3e) à Schalke 04 (2e), les deux seuls concurrents sérieux dans la course au titre du Bayern Munich (1er), qui accueille Moenchengladbach (14e). À sept journées de la fin de la Bundesliga, une défaite de Schalke 04, à égalité de points avec le Bayern mais avec une moins bonne différence de buts, compromettrait sérieusement les chances du club de Gelsenkirchen de remporter son premier titre de champion depuis... 1958. Les coéquipiers du Brésilien Ailton n’auront pas la partie facile aujourd’hui à Stuttgart, désormais à cinq points du Bayern et de Schalke 04 après sa victoire 2 à 1 lors de la précédente journée sur le terrain du champion en titre Brême (4e). Schalke 04, qui s’était incliné à Mayence (13e) lors de la 26e journée (1-2), est privé de son défenseur serbo-monténégrin Mladen Krstajic (suspendu) et peut-être du défenseur brésilien Marcelo Bordon, un ancien de Stuttgart, et de l’attaquant danois Ebbe Sand, tous deux incertains à la suite de blessures. Le Bayern, qui reçoit Moenchengladbach, à six points du premier relégable, va tenter de conserver la tête de la Bundesliga après sa défaite mercredi 4 à 2 à Chelsea en quart de finale aller de la Ligue des champions. Dernière chance pour Rostock « Je suis évidemment déçu qu’on ait encaissé quatre buts mais après notre deuxième but, je suis plein d’espoir », a affirmé l’entraîneur des Bavarois, Felix Magath, qui avait dû renoncer au dernier moment à aligner l’avant-centre néerlandais Roy Makaay, souffrant de douleurs musculaires. Mais Makaay devrait être de la partie contre Moenchengladach. « Il est important qu’il joue ce week-end en Bundesliga et mardi au match retour » contre Chelsea, a ajouté Magath. Brême, qui pointe désormais à neuf points du Bayern et voit s’envoler son titre, se déplace à Hambourg (6e), dans un duel de prétendants à une place européenne. Berlin (5e), qui accueille la lanterne rouge Fribourg, va tenter de conserver sa place qualificative pour la Coupe de l’UEFA après s’être incliné lors de la précédente journée à Dortmund (9e), qui se déplace à Leverkusen (7e), autre candidat à l’Europe. Enfin le dernier club de l’ex-RDA encore en Bundesliga, Hansa Rostock (17e), joue demain sa dernière chance de maintien à Nuremberg (15e) qui le précède de cinq points. Voici le programme de la 28e journée (heure de Beyrouth) : Samedi : 16h30 : Berlin-Fribourg Leverkusen-Dortmund Bochum-Hanovre Bayern Munich-Moenchengladbach Mayence-Wolfsburg Stuttgart-Schalke 04 Hambourg-Werder Brême. Dimanche : 18h30 : Bielefeld-Kaiserslautern Nuremberg-Rostock. Un « clasico » au sommet de la Liga La 31e journée du championnat d’Espagne est marquée par le « clasico » retour entre le Real Madrid, 2e, et le FC Barcelone, 1er avec neuf points d’avance, demain au stade Santiago-Bernabeu de Madrid. La saison dernière, avant de se rendre au Santiago-Bernabeu, pour le compte de la 34e journée, le Barça pointait à la 3e place du classement, à six longueurs du Real, alors deuxième. Les Catalans s’imposaient 2-1 à Madrid et faisaient les affaires du Valence CF, sacré champion à la fin de la saison. Cette fois, le titre se joue entre Barcelonais et Madrilènes, avec avantage pour les premiers, plus réguliers cette saison (seulement trois défaites contre huit pour le Real Madrid) et forts d’une avance de neuf points. La dernière fois que le FC Barcelone s’était déplacé au Santiago-Bernabeu en tant que leader et avec la même avance sur le Real, lors de la saison 1973-1974, il s’était imposé 5-0 et avait été sacré champion. Les Madrilènes, outre la possibilité d’entrevoir de nouveau le titre en cas de victoire, voudront laver l’affront de l’aller, corrigés à Barcelone (0-3) le 20 novembre 2004, pour le compte de la 12e journée. La 31e journée de la Liga propose par ailleurs un duel de postulants pour la Ligue des champions, entre l’Espanyol Barcelone (5e) et le FC Séville (6e), tous deux avec 49 points, à une longueur de la troisième place occupée par Villarreal. Villarreal justement, battu jeudi à domicile en quart de finale aller de la Coupe de l’UEFA par les Néerlandais d’Alkmaar (1-2), sera en danger à La Corogne face au Deportivo. Le Betis Séville (4e avec 49 points), qui reçoit Levante (15e), sera à l’affût. Voici le programme de la 34e journée (heure de Beyrouth) : Samedi : 21h00 : Numancia-Atletico Madrid 23h00 : Athletic Bilbao-Real Sociedad. Dimanche : 18h00 : Valence CF-Malaga Getafe-Albacete Betis Séville-Levante Osasuna Pampelune-Racing Santander Espanyol Barcelone-FC Séville Majorque-Saragosse 20h00 :Real Madrid-FC Barcelone 21h00 : Deportivo La Corogne-Villarreal. Nakata prêt à ne pas jouer pour aider le Japon Le milieu de terrain Hidetoshi Nakata, qui revient de blessure, est prêt à ne pas jouer sous le maillot du Japon si cela pouvait aider l’équipe nationale à se qualifier pour le Mondial 2006 de football, a-t-il expliqué hier sur son site Internet (www.nakata.net). Nakata (28 ans), le plus souvent sur le banc de la Fiorentina, était revenu en équipe nationale, après 11 mois d’absence, pour les deux derniers matches de qualification (zone Asie, Groupe B) du Japon, une défaite en Iran (2-1) et une victoire contre Bahreïn (1-0). « J’ai très envie que le Japon franchisse ce tour final de qualifications et soit présent en Allemagne en 2006 », a dit l’ancien footballeur asiatique de l’année. Nakata a parlé de sa « dernière chance » de s’illustrer sur la scène internationale après n’avoir « pas complètement brillé » lors du Mondial 2002 coorganisé par le Japon et la Corée du Sud (élimination en 8e de finale contre la Turquie). « Mais en même temps, a-t-il ajouté, je n’hésiterais pas à me retirer si je gênais vraiment la sélection nationale... et si cela nous ouvrait à coup sûr la route vers l’Allemagne. » Le sélectionneur brésilien du Japon, Zico, a été très critiqué pour ses choix après la défaite à Téhéran. Il a changé l’habituel 3-5-2 en 4-4-2 pour faire une place au milieu à Nakata, qui revenait d’une blessure à l’aine. Le sacrifice du système à trois milieux et deux arrières-ailiers, avec lequel le Japon a conservé sa Coupe d’Asie des nations cet été, n’a pas permis à Nakata, malgré quelque bonnes passes, d’être décisif. La courte victoire à domicile qui a suivi, grâce à un but de Bahreïn contre son camp, a apaisé une situation encore sous contrôle, puisque le Japon reste deuxième, et virtuellement qualifié, derrière l’Iran. Nakata prêt à ne pas jouer pour aider le Japon Le milieu de terrain Hidetoshi Nakata, qui revient de blessure, est prêt à ne pas jouer sous le maillot du Japon si cela pouvait aider l’équipe nationale à se qualifier pour le Mondial 2006 de football, a-t-il expliqué hier sur son site Internet (www.nakata.net). Nakata (28 ans), le plus souvent sur le banc de la Fiorentina, était revenu en équipe nationale, après 11 mois d’absence, pour les deux derniers matches de qualification (zone Asie, Groupe B) du Japon, une défaite en Iran (2-1) et une victoire contre Bahreïn (1-0). « J’ai très envie que le Japon franchisse ce tour final de qualifications et soit présent en Allemagne en 2006 », a dit l’ancien footballeur asiatique de l’année. Nakata a parlé de sa « dernière chance » de s’illustrer sur la scène internationale après n’avoir « pas complètement brillé » lors du Mondial 2002 coorganisé par le Japon et la Corée du Sud (élimination en 8e de finale contre la Turquie). « Mais en même temps, a-t-il ajouté, je n’hésiterais pas à me retirer si je gênais vraiment la sélection nationale... et si cela nous ouvrait à coup sûr la route vers l’Allemagne. » Le sélectionneur brésilien du Japon, Zico, a été très critiqué pour ses choix après la défaite à Téhéran. Il a changé l’habituel 3-5-2 en 4-4-2 pour faire une place au milieu à Nakata, qui revenait d’une blessure à l’aine. Le sacrifice du système à trois milieux et deux arrières-ailiers, avec lequel le Japon a conservé sa Coupe d’Asie des nations cet été, n’a pas permis à Nakata, malgré quelque bonnes passes, d’être décisif. La courte victoire à domicile qui a suivi, grâce à un but de Bahreïn contre son camp, a apaisé une situation encore sous contrôle, puisque le Japon reste deuxième, et virtuellement qualifié, derrière l’Iran. Feyenoord Rotterdam a fait appel hier de sa condamnation par la commission de discipline de l’Union européenne de football (UEFA) à disputer son prochain match de Coupe d’Europe à huis clos suite aux incidents survenus contre le Sporting Portugal, le 24 février dernier, a rapporté l’agence néerlandaise ANP. Le club néerlandais avait trois jours pour faire appel de cette sanction infligée le 5 avril. Il a également écopé d’une amende de 25 000 francs suisses (environ 16 000 euros). Le 24 février dernier, le 16e de finale retour de Coupe de l’UEFA entre le club de Rotterdam et le Sporting Portugal avait dû être interrompu en raison d’incidents provoqués par des supporteurs néerlandais. Après l’ouverture du score par le Sporting (62e), des fans de Feyenoord s’en étaient pris à des joueurs de la formation portugaise, lançant des pétards et des objets divers dans leur direction, obligeant l’arbitre allemand Florian Meyer à interrompre la partie. Le match avait finalement pu reprendre après une quinzaine de minutes et s’était terminé dans le calme, par la qualification du Sporting Portugal, vainqueur 2 à 1 (2-1 également à l’aller). À la suite de ces incidents, les dirigeants de l’actuel 4e du championnat des Pays-Bas ont annoncé qu’ils allaient à l’avenir placer des filets de protection derrière les deux buts. Coupe UEFA : à bout de force, Auxerre est en bout de route Auxerre, usé par la répétition des matches et des blessures, a, sauf exploit improbable jeudi prochain dans l’Yonne, atteint le bout de sa route dans la Coupe de l’UEFA, jeudi à Moscou, où il a craqué (0-4) en quart de finale aller, face à une équipe du CSKA très incisive. Pour une AJA encore en lice dans trois épreuves – C3, championnat, Coupe de France – qui s’apprête à franchir la barre des cinquante matches cette saison, le combat moscovite – son 11e en Europe cette saison – aura, en quelque sorte, été celui de trop. Privé, entre autres, de Cheyrou et Bolf depuis plusieurs rencontres, Auxerre, en perte de vitesse, avait déjà eu très chaud samedi en championnat, ne devant son salut face à Nantes qu’à une fin de match énergique (2-1). Cette fois, contre un CSKA Moscou en pleine ascension qui a débuté sa saison 2005 il y a moins d’un mois, l’AJA a fini par perdre l’équilibre et même « exploser », selon l’aveu de son entraîneur Guy Roux. Loin d’êtres ridicules, les Bourguignons ont en réalité longtemps fait jeu égal ou presque avec leur adversaire. « À 1-0, on a encore plutôt le match en main », jugeait même le jeune défenseur Younes Kaboul. Mais, à bout de souffle, ils ont au final été incapables de contenir les hausses de rythme du CSKA, avec pour point de rupture la balle d’égalisation à 1-1 manquée par Benjani, peu avant l’heure de jeu. « Nous n’avons pas pu présenter une équipe compétitive pour la Coupe d’Europe », se lamentait Guy Roux. « Je n’avais jamais autant pratiqué de “bricolage” en défense », ajoutait-il, en allusion notamment à la titularisation de dernière minute de Recorbet, appelé à remplacer Sagna, touché au dos, dans un couloir droit qui vit venir trois des quatre buts moscovites, par Zhirkov. Cauchemardesque « Je n’ai pas envie d’accabler de joueurs en particulier », rétorquait l’entraîneur de l’AJA qui reconnaissait en revanche avoir vécu l’une de ses pires soirées de Coupe d’Europe. Avec comme période cauchemardesque, celle ouverte à la 63e minute par le penalty de Ignashevich et refermée par le quatrième but, de Gusev, tout juste entré en jeu, à la 78e, l’exclusion de Mignot (84) ne relevant elle déjà plus que de l’anecdote. « Chaque action donnait le sentiment d’une tornade », soupirait le gardien, Fabien Cool. Au bout du compte, le vœu de Guy Roux de « laisser un sens au match retour » n’aura pas été exaucé : « Je connais trop le football pour ne pas savoir qu’avec nos blessés, nous aurions du mal contre huit costauds et trois virtuoses », expliquait-il. Une réalité que les joueurs admettaient, eux, à demi-mot seulement. « On ne va pas dire que c’est cuit, mais il faudra se retrousser les manches bien haut », affirmait Violeau, tandis que son entraîneur parlait de faire « honneur » et de « donner du plaisir » au public de l’Abbé-Deschamps. Mais pour l’actuel cinquième de la L1 et quart de finaliste de la Coupe de France, l’essentiel est sans doute désormais ailleurs, ainsi à Ajaccio, dès demain. « Dans une saison comme la nôtre, extrêmement complexe, il faut savoir se remettre vite en marche », concluait Guy Roux, soucieux d’aiguiller ses troupes sur un nouveau chemin qui, sauf miracle, ne passera pas par Lisbonne, théâtre de la finale de la C3, le 18 mai prochain.
Marseille (3e), attendu par un Strasbourg (14e) redoutable à domicile, peut s’emparer, au moins provisoirement, de la 2e place du classement lors d’une 32e journée du championnat de France amputée de l’affiche Monaco-Lille, reportée au 29 avril en raison de la mort du prince Rainier.
Lyon, fringant leader, se rend pour sa part à Nantes (15e) avec la tête à son quart de finale retour...