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L’adieu à Nasri Maalouf Des obsèques officielles pour un grand patriote

L’ancien ministre et député Nasri Maalouf a été inhumé hier, au terme d’obsèques officielles qui se sont déroulées à l’archevêché de Beyrouth des grecs-catholiques, à la rue de Damas. La cérémonie a été présidée par le patriarche Grégoire III Laham, en présence notamment de l’évêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, et d’instances religieuses de la communauté catholique. De nombreuses personnalités ont assisté aux funérailles de Nasri Maalouf. Le président Émile Lahoud était représenté par la ministre de l’Industrie, Leila el-Solh, le président de la Chambre, Nabih Berry, par le député Michel Moussa, et le président du Conseil, Omar Karamé, par le ministre de la Culture démissionnaire, Nagi Boustany. Alors qu’étaient présents, notamment, les anciens présidents Élias Hraoui et Amine Gemayel, les anciens présidents de la Chambre et du Conseil, Hussein Husseini et Rachid Solh, le vice-président de la Chambre, Michel Murr, le ministre démissionnaire Élias Skaff ainsi que les députés Nayla Moawad, Farès Boueiz, Nassib Lahoud, Georges Dib Nehmé, Béchara Merhej, Antoine Haddad, Youssef Maalouf, Ghassan Moukheiber, Michel Pharaon, Boutros Harb, Marwan Farès, Mikhaël Daher, Farid Mekari, Marwan Hamadé ainsi que de nombreuses personnalités. Le président Émile Lahoud a observé que le Liban avait perdu « un de ses politiciens libanais les plus éminents, qui se démarquait par sa sagesse et sa modération, et qui a été durant toute sa vie politique un exemple de patriotisme et d’espoir dans un Liban uni ». Après l’Évangile, le patriarche Laham, prononçant l’oraison funèbre, a parcouru la vie de Nasri Maalouf, son enfance, ses études scolaires et universitaires, et sa carrière politique. « Le parcours d’un homme au service de son pays, un des piliers de l’indépendance, de la législation et du pacte national, un des faiseurs de l’accord de Taëf, qui a toujours lutté pour son application dans sa totalité. » Et d’évoquer la personnalité unique de l’homme, qui a brillamment mené sa carrière d’avocat et sa lutte pour les droits de l’homme. L’ancien président de l’Ordre des avocats, Samir Abillamah, a ensuite pris la parole, employant une image pour décrire le patriotisme de Nasri Maalouf. « Il était pour le Liban dans sa totalité, pour le peuple libanais tout entier, pour son sable, ses neiges, ses vagues mais aussi pour chaque frémissement de ses blessures », a-t-il dit, regrettant la disparition de l’homme à qui la vie a souri... et que tous les avocats du pays pleurent aujourd’hui.
L’ancien ministre et député Nasri Maalouf a été inhumé hier, au terme d’obsèques officielles qui se sont déroulées à l’archevêché de Beyrouth des grecs-catholiques, à la rue de Damas. La cérémonie a été présidée par le patriarche Grégoire III Laham, en présence notamment de l’évêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, et d’instances religieuses de la...