Liban-syrie Le « Comité de la défense des libertés » s’interroge sur la mission de l’armée syrienne

Le Comité de la défense des libertés et de la démocratie a exprimé son étonnement à l’égard des propos du président syrien Bachar el-Assad qui a déclaré dans une interview au quotidien espagnol El Mundo que l’armée syrienne n’était pas chargée d’assurer la sécurité au Liban. Si ce n’était pas le cas, « que faisait-elle alors toutes ces années au Liban ? », s’est interrogé le comité dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue hier, sous la présidence de Me Sinan Barraj. Le comité a insisté une nouvelle fois sur la nécessité de déterminer les circonstances de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et cela, dans le cadre d’une enquête qui serait menée par une commission internationale. Et de souligner l’importance d’organiser les législatives dans les délais constitutionnels prévus. Le comité a enfin appelé les « loyalistes à ne pas douter des capacités de l’armée libanaise après le retrait syrien », indiquant que le désarmement du Hezbollah est « une affaire interne qui sera discutée sans ingérence extérieure après la libération des fermes de Chebaa et des collines de Kfarchouba ».