La Syrie accuse « les ennemis du Liban » d’avoir préparé l’assassinat de Hariri

Dans son commentaire quotidien hier, Radio Damas a stigmatisé les trois attentats à l’explosif qui ont secoué le Liban au cours des dix derniers jours, estimant qu’ils « s’inscrivent dans le prolongement d’un plan diabolique qui vise la securité, l’unité et la paix au Liban ». Radio Damas a estimé que « les ennemis du Liban ont été contrariés par la sécurité et la stabilité qui prévalent depuis des années dans ce pays et se sont employés à paver la voie à la discorde, ce qui a débouché sur l’odieux crime contre l’ancien Premier ministre Rafic Hariri ». La radio syrienne a ensuite dénoncé « l’exploitation ignoble de ce crime pour frapper l’unité nationale libanaise et porter atteinte aux relations libano-syriennes », accusant les ennemis du Liban d’avoir « compté pour cela sur des parties extérieures qui ne se soucient guère de l’intérêt du Liban ou de la Syrie ». Elle a accusé des parties, qu’elle n’a pas nommées, de vouloir « ramener le Liban en arrière, sans se soucier des catastrophes que leurs illusions peuvent entraîner au niveau de la sécurité et de la stabilité au Liban et dans la région », avant d’inviter les Libanais au dialogue « fondé sur l’accord de Taëf et les constantes nationales libanaises ».