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Actualités - CHRONOLOGIE

Washington confirme une rencontre avec des opposants syriens pour évaluer l’impact de la crise syro-libanaise

Le département d’État américain a confirmé lundi une rencontre à Washington la semaine dernière avec des opposants syriens en exil, mais a démenti que cela s’inscrive dans une politique de changement de régime à Damas. Un groupe de « militants de la société civile, d’universitaires et d’autres responsables » a été invité pour parler de la situation en Syrie et des perspectives de réformes dans ce pays, a indiqué le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Adam Ereli. Il a toutefois démenti que cela fasse partie de plans visant à préparer une éventuelle chute du gouvernement du président syrien Bachar el-Assad. « Ce n’est pas l’objet de ces discussions. Ces entretiens visaient à voir comment soutenir l’aspiration du peuple syrien à davantage de réformes et d’ouvertures dans le système tel qu’il existe actuellement », a-t-il dit. Le Washington Post a rapporté au cours du week-end que les approches envers l’opposition syrienne survenaient en même temps que des inquiétudes sur de possibles troubles politiques en Syrie après les derniers développements au Liban et le retrait syrien du territoire libanais. Selon le journal, le président français Jacques Chirac aurait dit à M. Bush le mois dernier que le gouvernement syrien pourrait tomber s’il retirait la totalité de ses 14 000 soldats du Liban et laissait des élections libres se tenir chez son voisin. La secrétaire d’État Condoleezza Rice a déclaré au journal vendredi que Washington parlait « à autant de monde que possible » des développements possibles au Liban et en Syrie. « Nous essayons d’évaluer la situation (au Liban et en Syrie) pour que personne ne soit pris au dépourvu, parce que les événements vont si vite et dans des directions tellement imprévisibles qu’il est tout simplement prudent de chercher à savoir ce qui se passe », a-t-elle assuré. Selon le journal à capitaux saoudiens Asharq al-Awsat, la rencontre avec les dissidents syriens a eu lieu jeudi avec Élisabeth Cheney, une fille du vice-président américain Dick Cheney, en charge du dossier de la démocratisation du Proche-Orient au département d’État. Des assistants de M. Cheney de même que des officiels du Pentagone et du Conseil national de sécurité américain étaient présents, selon ces informations. Côté syrien, des représentants du Parti de la réforme syrien, une petite organisation basée aux États-Unis, fondée après les attentats du 11 septembre 2001, participaient aux entretiens. Un responsable américain parlant lundi sous le couvert de l’anonymat a insisté sur le fait que la rencontre ne visait pas à préparer la chute du président Assad. « Nous ne pensons pas que les événements à ce stade nécessitent de tels plans », a-t-il dit.

Le département d’État américain a confirmé lundi une rencontre à Washington la semaine dernière avec des opposants syriens en exil, mais a démenti que cela s’inscrive dans une politique de changement de régime à Damas.
Un groupe de « militants de la société civile, d’universitaires et d’autres responsables » a été invité pour parler de la situation en Syrie et des...