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Le problème du Hezbollah relève du gouvernement libanais, affirme le département d’État US

Le département d’État US a affirmé hier, par le biais de son porte-parole, Adam Ereli, que le désarmement du Hezbollah et des milices qui sont sur le territoire libanais relève de la juridiction du gouvernement libanais. Selon M. Ereli, qui répondait aux questions de Radio Sawa, le problème pour les États-Unis ne réside pas dans le Hezbollah. « Tout le monde se demande ce que les États-Unis pensent de ce parti, et ce qu’ils veulent que le Hezbollah fasse. Nous ne voulons pas de pourparlers à ce sujet. Le problème n’est pas là, il n’oppose pas les États-Unis au Hezbollah. Le problème se situe au niveau de l’État libanais et de ses relations avec le monde entier », a indiqué le porte-parole du département d’État US. Les États-Unis « souhaitent traiter avec le Liban en tant que nation unie qui aspire à l’édification d’un avenir commun », et « refusent d’envisager le pays à travers le prisme d’un seul parti, d’un seul groupe ou d’une seule secte », a-t-il ajouté. Adam Ereli a par ailleurs souligné « les efforts diplomatiques importants fournis par les États-Unis en collaboration avec leurs partenaires de la communauté internationale afin de réaliser les circonstances permettant de donner aux Libanais la capacité d’œuvrer pour décider de leur avenir politique, loin de toute ingérence étrangère, syrienne, américaine ou autre ». Quant à la position du Hezbollah, qui refuse de déposer les armes, le porte-parole du département d’État US a affirmé que « la résolution 1559 dispose que les milices doivent être démantelées et que c’est au gouvernement libanais de déterminer le sort de ces milices ». « Un gouvernement central qui aspire à la souveraineté et qui se comporte souverainement peut-il s’accommoder de la présence de milices dans le pays ? » s’est-il demandé. Il convient par ailleurs de signaler que l’ambassadeur américain, Jeffrey Feltman, doit quitter le Liban aujourd’hui à destination des États-Unis pour une période de trois semaines, tandis que le sous-secrétaire d’État adjoint US pour le Proche-Orient, David Satterfield, est attendu incessamment au Liban où il séjournera durant quelque temps en attendant le retour de M. Feltman. Notons que l’ambassadeur US a rencontré hier le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleimane, à son bureau à Yarzé.
Le département d’État US a affirmé hier, par le biais de son porte-parole, Adam Ereli, que le désarmement du Hezbollah et des milices qui sont sur le territoire libanais relève de la juridiction du gouvernement libanais.
Selon M. Ereli, qui répondait aux questions de Radio Sawa, le problème pour les États-Unis ne réside pas dans le Hezbollah. « Tout le monde se demande ce que les...