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Le chef de la diplomatie rejette une présence de forces de l’Otan au Liban Hammoud hostile à une « arabisation » de la crise

ALGER, de Khalil FLEYHANE À Alger où il représente le Liban au sommet arabe qui s’ouvrira aujourd’hui, le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, a exprimé son opposition à une « arabisation » de la crise qui secoue actuellement le Liban, estimant que celle-ci concerne Beyrouth seulement. Il a aussi rejeté l’idée d’un déploiement de forces de l’Otan au Liban pour aider l’armée et les FSI à maintenir la sécurité dans le pays. « La crise libanaise est au Liban. Elle sera donc réglée dans ce pays, en accord avec tous les Libanais », a-t-il déclaré en réponse aux questions de la presse, au Club des Pins, où le sommet doit se tenir. Selon lui, l’appui arabe réclamé par Beyrouth « ne concerne qu’un sujet inscrit depuis des années à l’ordre du jour du sommet arabe », en allusion au problème de Chebaa. M. Hammoud a aussi insisté sur le fait que la résolution 1559 du Conseil de sécurité ne concerne en rien le sommet arabe. « Ce document se rapporte à la présence syrienne au Liban. Pourquoi faut-il impliquer les Arabes dans des sujets qui sont du seul ressort de Beyrouth et de Damas ? » s’est-il interrogé. Il a par ailleurs démenti toute intervention arabe auprès du Liban et de la Syrie. « Des contacts sont entrepris pour appeler les Libanais à privilégier la raison et le dialogue afin de sortir de la situation actuelle », a indiqué M. Hammoud. Il n’a pas voulu commenter l’entretien du président Hosni Moubarak avec le chef du PSP, Walid Joumblatt, au Caire, affirmant n’avoir pas d’informations à ce sujet. « Mais nous sommes en faveur de tout ce qui sert le maintien de la stabilité dans le pays », a-t-il précisé. M. Hammoud a éludé à deux reprises une question en rapport avec l’éventuelle formation d’une commission d’enquête internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, se contentant d’affirmer l’attachement des autorités libanaises à la formation d’un cabinet d’entente nationale. Il a cependant exprimé son opposition à l’envoi de troupes de l’Otan ou de forces arabes au Liban « pour préserver la paix civile ». « Une telle proposition ne nous a pas été encore soumise, mais nous ne l’accepterons pas de toute façon. L’armée est parfaitement capable de maintenir la paix et la stabilité dans le pays », a conclu M. Hammoud.
ALGER, de Khalil FLEYHANE
À Alger où il représente le Liban au sommet arabe qui s’ouvrira aujourd’hui, le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, a exprimé son opposition à une « arabisation » de la crise qui secoue actuellement le Liban, estimant que celle-ci concerne Beyrouth seulement. Il a aussi rejeté l’idée d’un déploiement de forces de l’Otan au Liban pour aider...