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Chareh : Damas plus attaché que quiconque à la souveraineté du Liban C’est aux Libanais de décider de l’avenir du Hezbollah, affirme le ministre syrien des AE

Le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh a affirmé hier que la Syrie est « plus attachée que quiconque à la liberté, l’indépendance et la souveraineté du Liban » et ne souhaite nullement s’ingérer dans la formation de ses gouvernements. Dans une interview accordée à Alger à la LBCI, M. Chareh a rendu un hommage appuyé au cardinal Nasrallah Sfeir. « Nous respectons la place qu’occupe le patriarche et nous considérons qu’il est un des sages du Liban qui parlent de dialogue et d’une relation avec la Syrie », a déclaré M. Chareh dans l’interview qui a été diffusée hier soir. Le patriarche « se préoccupe de l’intérêt du Liban et accorde beaucoup d’intérêt à l’indépendance et à la souveraineté du Liban, ce qui est une chose que la Syrie souhaite et il n’y a pas d’opposition entre la vision stratégique de la Syrie et celle de Mgr Sfeir », a ajouté M. Chareh. M. Chareh a assuré que la Syrie « souhaite définitivement ne pas s’ingérer dans la formation d’un quelconque gouvernement au Liban » et jugé que le désarmement du Hezbollah était « une question libanaise ». Il a confirmé la fin de la première phase de repli des troupes syriennes vers la Békaa et rappelé que « la décision d’un retrait total du Liban a été prise par la direction syrienne ». Il s’est toutefois abstenu de répondre quant au timing de la seconde phase du retrait, précisant que cette question relève du comité militaire mixte qui décidera « conformément à l’intérêt des deux pays ». M. Chareh a affirmé que la Syrie applique l’accord de Taëf, qui est « notre plafond à tous », et imputé le retard dans son application à « des causes et des responsabilités qui ne sont pas unilatérales ». M. Chareh a enfin jugé que les accusations lancées contre la Syrie dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri ne sauraient continuer. « Certains semblent ignorer le danger de cette position sur l’avenir du Liban, son unité et sa souveraineté », a-t-il indiqué, en insistant sur la nécessité de ne pas exploiter le slogan « recherche de la vérité » pour « détruire » le Liban.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh a affirmé hier que la Syrie est « plus attachée que quiconque à la liberté, l’indépendance et la souveraineté du Liban » et ne souhaite nullement s’ingérer dans la formation de ses gouvernements.
Dans une interview accordée à Alger à la LBCI, M. Chareh a rendu un hommage appuyé au cardinal Nasrallah Sfeir.
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