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Actualités - CHRONOLOGIE

« Tout dialogue restera inutile avant les élections », estime de Freige

Le député de Beyrouth, Nabil de Freige, a estimé hier que l’appel au dialogue entre les rencontres du Bristol et de Aïn el-Tiné, lancé il y a trois jours par le président de la République, Émile Lahoud, « essaye de représenter le problème comme existant entre les Libanais, alors que tout le monde est d’accord sur les même revendications et objectifs prévus par l’accord de Taëf, et sur l’établissement de la vérité autour de l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri ». « Le président ignore délibérément que le problème réside entre le peuple qui cherche la vérité et le pouvoir qui met des obstacles devant l’aboutissement de cette demande, sous prétexte de préserver la réputation de la justice libanaise », a-t-il ajouté, avant de poursuivre : « Nous voulons le dialogue, mais il est impossible avec ce pouvoir avant la tenue des élections législatives, sachant que les appels au dialogue du président de la République, qui est désormais partie de la crise, interviennent après des événements douloureux visant à terroriser les gens et à faire pression sur les forces de l’opposition. » M. de Freige a ensuite appelé à la formation d’un gouvernement restreint et neutre, formé de personnes de bonne réputation, compétentes et honnêtes. « Quant à la thèse qui dit qu’il n’y pas au Liban de personnes neutres, il est nécessaire de la rejeter parce qu’elle est fausse », a-t-il dit. Enfin, il a déclaré qu’aucune revendication de l’opposition ne pouvait être retirée, « notamment après les informations disant que le rapport du spécialiste international, Peter Fitzgerald, impute au pouvoir libanais et à ses services une certaine responsabilité dans le crime, sachant que nous n’avons pas besoin d’attendre les résultats du rapport pour déterminer ces responsabilités ». « Tout dialogue restera inutile avant les élections », a-t-il conclu.
Le député de Beyrouth, Nabil de Freige, a estimé hier que l’appel au dialogue entre les rencontres du Bristol et de Aïn el-Tiné, lancé il y a trois jours par le président de la République, Émile Lahoud, « essaye de représenter le problème comme existant entre les Libanais, alors que tout le monde est d’accord sur les même revendications et objectifs prévus par l’accord de...