WASHINGTON, de Habib CHLOUK
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a clôturé hier sa visite aux États-Unis, qui lui a permis pendant huit jours de rencontrer les plus hauts responsables de l’Administration américaine et de l’Onu, dont le président Georges Bush.
Le patriarche, qui a visité à New York l’Agence catholique de secours en Orient, a estimé que les Libanais « n’étaient pas capables de choisir librement leurs représentants, la Syrie œuvrant pour faire élire les députés d’une façon ou d’une autre. Nous voulons que les Libanais puissent choisir leurs représentants en toute liberté ».
Concernant le Hezbollah, Mgr Sfeir a déclaré : « Il y a aujourd’hui le problème des hameaux de Chebaa qui attend une solution pour que le parti se transforme politiquement, sachant qu’il dispose de députés connus pour leur compétence. Mais en contrepartie, nous ne voulons pas que le Hezbollah soit désarmé par la force, mais à travers le dialogue. »
Interrogé par les journalistes à propos de la démission du président de la République, Émile Lahoud, il a répondu : « Des élections, qui devront être libres et honnêtes, auront lieu prochainement. À la lumière des résultats, le Parlement aura son mot à dire, puisque nous ne voulons pas d’un vide constitutionnel (...). Le Parlement est souverain, et il est capable, selon la Constitution, de décider. »
À propos de la formation d’un gouvernement d’union nationale, il a indiqué qu’il a été proposé à l’opposition de participer à travers deux ministres, ce qui n’exprime pas sa dimension, et ne lui donne pas un pouvoir de décision. « S’il s’agit d’un gouvernement d’entente, l’opposition doit être représentée par la moitié des ministres », a-t-il dit.
Mgr Sfeir a ensuite affirmé que le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, est « très sérieux » concernant l’accomplissement du retrait syrien.
Le patriarche est rentré à Beyrouth ce matin à l’aube.
WASHINGTON, de Habib CHLOUK
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a clôturé hier sa visite aux États-Unis, qui lui a permis pendant huit jours de rencontrer les plus hauts responsables de l’Administration américaine et de l’Onu, dont le président Georges Bush.
Le patriarche, qui a visité à New York l’Agence catholique de secours en Orient, a estimé que les Libanais «...
Abonnez-vous pour 99$/an au lieu de 169$.
Retrouvez tous nos analyses, décryptages, reportages et bien plus encore !
Les plus commentés
Mort de Raïssi : un deuil de trois jours décrété au Liban
La mort de Raïssi : enjeux et conséquences
Les médias iraniens annoncent la mort du président Raïssi dans un accident d'hélicoptère