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« L’opposition doit être représentée par la moitié des ministres au sein du cabinet », estime le patriarche maronite Karamé s’en remet à Sfeir pour débloquer la situation (Photo)

Avec le retour ce matin du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, de sa visite aux États-Unis, la vie politique devrait retrouver un certain dynamisme qui s’articulera principalement autour de la formation d’un nouveau cabinet. Le Premier ministre désigné, Omar Karamé, espère toujours pouvoir convaincre l’opposition d’adhérer à un gouvernement d’entente nationale et compte essentiellement sur le soutien du patriarche – auprès de qui il dépêchera incessamment un émissaire – pour venir à bout des réticences de ses détracteurs. Mais si Mgr Sfeir semble favorable à la participation de l’opposition au cabinet – « elle doit y être représentée par la moitié des ministres », a-t-il déclaré avant de prendre l’avion pour Beyrouth –, celle-ci campe toujours sur ses positions. Pour elle, la priorité reste toujours la vérité sur l’assassinat de Rafic Hariri et l’organisation d’élections régulières, susceptibles de favoriser un changement substantiel sur le plan politique. « Même s’il est démissionnaire, le cabinet Karamé peut toujours convoquer les électeurs », a déclaré hier Walid Joumblatt, au terme d’un entretien au Caire, avec le président égyptien, Hosni Moubarak. Parallèlement, le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, qui espère pouvoir rencontrer le président syrien, Bachar el-Assad, en marge du sommet d’Alger, a prôné la formation d’un nouveau gouvernement pour la gestion des élections.
Avec le retour ce matin du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, de sa visite aux États-Unis, la vie politique devrait retrouver un certain dynamisme qui s’articulera principalement autour de la formation d’un nouveau cabinet. Le Premier ministre désigné, Omar Karamé, espère toujours pouvoir convaincre l’opposition d’adhérer à un gouvernement d’entente nationale et...