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Harb : La formation d’une commission d’enquête libano-onusienne est impossible

Député de Batroun, M. Boutros Harb a mis en garde le Liban et la Syrie contre les conséquences d’une opposition à la formation d’une commission d’enquête internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. Dans une conférence de presse qu’il a tenue hier, M. Harb a expliqué qu’il est pratiquement impossible, conformément au règlement intérieur des Nations unies, qu’une commission d’enquête mixte formée d’experts de l’Onu et de magistrats libanais soit formée, surtout s’il faut qu’elle soit présidée par un juge libanais. « Le secrétaire général et les fonctionnaires de l’Onu ne peuvent pas prendre leurs instructions d’une autorité autre que les Nations unies. Ils ne rendent compte de leurs activités », a-t-il déclaré, estimant qu’une opposition du Liban à une enquête internationale « accentuerait les doutes sur sa responsabilité, car ce genre de position ne peut être interprété que par la crainte d’une enquête sérieuse ». Selon M. Harb, le refus d’une investigation internationale « pourrait exposer le Liban et la Syrie à des sanctions internationales, conformément aux textes régissant ce genre de situation, surtout que la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité, adoptée au lendemain de l’assassinat de Rafic Hariri, avait qualifié cet acte de terroriste ». Cette qualification, a expliqué le parlementaire, pave la voie à l’application des résolutions en rapport avec la lutte contre le terrorisme. Les Nations unies, a-t-il dit, peuvent former une commission d’enquête internationale en dépit du refus du Liban. Une telle démarche, a estimé M. Harb, n’est pas en contradiction avec la souveraineté libanaise, « car un État qui est incapable d’empêcher des actes terroristes sur son territoire n’est pas souverain ». « L’intervention du Conseil de sécurité l’aidera à rétablir cette souveraineté ». M. Harb a ensuite jugé que les autorités libanaises peuvent poursuivre leurs investigations, parallèlement à l’enquête internationale.
Député de Batroun, M. Boutros Harb a mis en garde le Liban et la Syrie contre les conséquences d’une opposition à la formation d’une commission d’enquête internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue hier, M. Harb a expliqué qu’il est pratiquement impossible, conformément au règlement intérieur des...