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Vers un gouvernement ni loyaliste ni opposant

Il semble désormais clair, selon des sources loyalistes, que la formation du prochain gouvernement est suspendue en attendant le retour du patriarche maronite Nasrallah Sfeir, en tournée aux États-Unis, et du président Émile Lahoud, qui rentrera mercredi avec la délégation libanaise du Sommet arabe d’Alger. Le Premier ministre désigné Omar Karamé devrait en effet envoyer un émissaire, Albert Mansour, pour rencontrer le patriarche, mardi. La question du gouvernement sera donc abordée avec davantage de sérieux la semaine prochaine, afin de ne pas compromettre la tenue des élections législatives au printemps prochain, que toutes les parties souhaitent voir se dérouler dans les délais prévus, selon ces mêmes sources. Dans ce cadre, dans les milieux officiels, on discute d’une formule de compromis qui viserait à la formation d’un gouvernement ni opposant ni loyaliste, si des obstacles continuent d’entraver la formation d’un cabinet d’entente nationale. Dans ce cas, ce gouvernement ne serait pas une copie de l’ancien, ni ne serait perçu par l’opposition, qui refuse d’y participer, comme une provocation. Selon des sources bien informées, M. Karamé accepterait de présider un tel gouvernement, si cela lui permettra de réaliser certains des objectifs qu’il a annoncés après sa désignation.
Il semble désormais clair, selon des sources loyalistes, que la formation du prochain gouvernement est suspendue en attendant le retour du patriarche maronite Nasrallah Sfeir, en tournée aux États-Unis, et du président Émile Lahoud, qui rentrera mercredi avec la délégation libanaise du Sommet arabe d’Alger.
Le Premier ministre désigné Omar Karamé devrait en effet envoyer un...