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Actualités - CHRONOLOGIE

Les habitants commencent à respirer la liberté À Mrouj, Bois de Boulogne et Dhour el-Choueir, les humiliations d’un passé proche (*Photo)

« La plupart des habitants de Dhour el-Choueir, Aïntoura el-Metn, Mrouj, Khonchara et Bois de Boulogne, qui n’appartenaient pas à des partis prosyriens et qui n’ont pas quitté leurs villages, ont séjourné au moins une fois à la villa Jabre, transformée en centre des services de renseignements syriens pour le Metn », indique un jeune homme originaire de Mrouj. « J’avais 14 ans en 1989. Les Syriens m’avaient emprisonné une semaine dans cette permanence. Nous étions 70 personnes dans une chambre de 25 mètres carrés… », ajoute-t-il, racontant la honte. Contrairement à l’hôtel Beau Rivage, à Beyrouth, les membres des SR syriens n’ont pas eu le temps de bien effacer les traces à la villa Jabre, à Dhour el-Choueir. Dans une petite salle transformée en cachot, les prisonniers ont inscrit leur nom ou des messages de résistance. Ici, l’on peut voir encore des fouets et des câbles électriques... À Mrouj, Bois de Boulogne et Dhour el-Choueir, investis depuis le début de la guerre et jusqu’à dimanche dernier par les troupes de Damas, les habitants se souviennent des humiliations d’un passé beaucoup trop récent.
« La plupart des habitants de Dhour el-Choueir, Aïntoura el-Metn, Mrouj, Khonchara et Bois de Boulogne, qui n’appartenaient pas à des partis prosyriens et qui n’ont pas quitté leurs villages, ont séjourné au moins une fois à la villa Jabre, transformée en centre des services de renseignements syriens pour le Metn », indique un jeune homme originaire de Mrouj. « J’avais 14 ans en...