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Le PM israélien ne dispose plus que de deux semaines pour faire voter le budget 2005 Course contre la montre pour Sharon afin d’éviter des élections anticipées

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon ne dispose plus que de deux semaines pour faire voter son budget, faute de quoi son cabinet tombera, provoquant des élections anticipées, ce qui compromettrait son plan de retrait de la bande de Gaza. La législation israélienne prévoit que si la loi de finances n’est pas votée le 31 mars, le gouvernement est dissous et des législatives ont lieu dans les trois mois. Selon la plupart des commentateurs, M. Sharon devrait toutefois parvenir in extremis à faire adopter son budget. Consultations accélérées La procédure d’adoption du budget 2005 est actuellement en panne. M. Sharon ne dispose pas d’une majorité à la suite de la « rébellion » de 13 des 40 députés du Likoud, son propre parti. Ces parlementaires, hostiles au retrait de la bande de Gaza, exigent la tenue d’un référendum sur cette opération comme condition à leur soutien au budget, ce que le Premier ministre refuse. Pressé par le temps, M. Sharon a accéléré hier ses consultations. Il a rencontré le chef du parti centriste laïc Shinouï (14 députés), Yossef Lapid, pour tenter de le convaincre de soutenir le budget. Le Shinouï avait été exclu du gouvernement par M. Sharon après avoir voté le 1er décembre 2004 en première lecture contre le projet de budget pour dénoncer l’octroi de crédits supplémentaires à un parti ultraorthodoxe pour son réseau scolaire. M. Lapid a maintenu le suspense à l’issue de son entretien avec M. Sharon en affirmant qu’en « l’état actuel des choses, notre parti votera contre le budget ». Des élections anticipées risqueraient de provoquer un sérieux retard pour l’évacuation de la bande de Gaza et des 8 000 colons installés dans cette région, qui doit débuter le 20 juillet. « Des députés de l’opposition de gauche, des formations arabes vont le soutenir ou s’abstenir pour éviter des élections anticipées », estime Hanan Cristal, commentateur de la radio publique. Retour de l’ambassadeur égyptien Sur le front diplomatique, le nouvel ambassadeur d’Égypte en Israël, Mohammed Assem Ibrahim, est arrivé hier dans le pays pour prendre ses fonctions, plus de quatre ans après le rappel de son prédécesseur. « Le nouvel ambassadeur d’Égypte en Israël présentera, comme son collègue jordanien, ses lettres de créances lundi au président israélien Moshe Katzav », a indiqué un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. L’Égypte et la Jordanie, les deux seuls pays arabes à entretenir des relations diplomatiques avec Israël, avaient rappelé leurs ambassadeurs en novembre 2000 pour protester contre la répression de l’intifada palestinienne. Les deux pays ont décidé de renommer des ambassadeurs à Tel-Aviv lors du sommet régional à Charm el-Cheikh, en Égypte, le 8 février dernier.

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon ne dispose plus que de deux semaines pour faire voter son budget, faute de quoi son cabinet tombera, provoquant des élections anticipées, ce qui compromettrait son plan de retrait de la bande de Gaza. La législation israélienne prévoit que si la loi de finances n’est pas votée le 31 mars, le gouvernement est dissous et des législatives ont...