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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Repli de l’euro après des statistiques peu favorables

L’euro a reculé face au dollar hier sur les marchés des changes, la publication de certains indicateurs économiques des deux côtés de l’Atlantique ayant redonné de l’actualité aux placements en actifs US. D’un côté, les investisseurs ont fait état de la baisse du nombre des demandes d’allocations chômage aux États-Unis de 10 000 à 318 000 au cours de la semaine achevée le 12 mars par rapport à la semaine précédente pour racheter le billet vert, dans le mesure où ce développement témoigne de plusieurs créations d’emplois non agricoles générées par la reprise de l’économie US. Cela d’autant qu’ils venaient d’apprendre du Conference Board que l’indice composite des principaux indicateurs économiques, qui est censé préfigurer l’évolution de la conjoncture aux États-Unis dans les six prochains mois, a progressé de 0,1 % en février après une baisse de 0,3 % en janvier, laissant croire que l’économie US tend à s’améliorer cet hiver et suggérant une tendance équivalente pour les prochains mois. D’un autre côté, l’euro a souffert de la dégradation du déficit de la balance française des paiements qui s’est chiffré à 3,911 milliards d’euros en janvier contre 1,184 milliard d’euros en décembre, ainsi que de la révision en baisse par l’Unice (patronat européen) de sa prévision de croissance pour la zone euro à 1,8 % cette année, au lieu de 2,1 % prévu en automne dernier. L’annonce par l’Unice aussi que le maintien de l’euro entre 1,30 et 1,35 $ endommagera significativement l’économie européenne a également pesé sur la monnaie unique. Dans ce contexte, nombre d’opérateurs ont estimé devoir prendre les gains que leur procure la récente remontée de l’euro entraînée mercredi par le creusement de la balance US des comptes courants. Mais après que la Banque de Réserve de Philadelphie eut fait savoir en soirée que son indice mesurant l’activité industrielle dans sa région est tombé à son plus bas niveau depuis 20 mois à 11,4 points en mars contre 23,9 points en février, l’engouement pour le dollar a diminué. En effet, l’euro, qui était tombé jusqu’à 1,3350 $, est parvenu à se négocier finalement à New York à 1,3375 $ contre 1,3415 $ la veille, réduisant ses pertes à 0,30 %. Les Bourses surnagent La Bourse US s’est à peine maintenue dans le positif hier, profitant d’une détente des cours pétroliers après un nouveau record en matinée. La publication de bons chiffres macroéconomiques ainsi que des résultats de sociétés supérieurs aux attentes chez Goldman Sachs, Morgan Stanley, FedEx et Goodyear ont légèrement soutenu la tendance. Les Bourses européennes ont pour la plupart terminé en hausse, portées notamment par le repli de l’euro et des prix pétroliers. Les bons résultats de sociétés publiés hier et les commentaires favorables de Goldman Sachs sur Munich Ré et de la Société Générale sur Club Méditerranée et Euronext ont redonné plus d’actualité à l’achat des titres de l’assurance, de l’hôtellerie et des sociétés financières. À la Bourse de Beyrouth, des prises de bénéfices ont pesé sur les actions A et B de Solidere qui ont reculé de 9,14 $ à 9,02 $ et de 9,22 $ à 9,14 $ respectivement. Élie KAHWAGI

L’euro a reculé face au dollar hier sur les marchés des changes, la publication de certains indicateurs économiques des deux côtés de l’Atlantique ayant redonné de l’actualité aux placements en actifs US. D’un côté, les investisseurs ont fait état de la baisse du nombre des demandes d’allocations chômage aux États-Unis de 10 000 à 318 000 au cours de la semaine achevée...