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Justice - Le réseau d’espionnage en faveur d’Israël serait-il une histoire bidon ? Jamale Zaroura et ses compagnons sont revenus sur leurs aveux devant le tribunal militaire

Schizophrène ou coupable ? Le mystère Jamale Zaroura, cette Palestinienne dotée d’un passeport tunisien, soupçonnée d’avoir créé un noyau travaillant pour le compte d’Israël, chargé de susciter des troubles au Liban et même de préparer une tentative d’assassinat contre sayyed Hassan Nasrallah, demeure entier. Hier, à l’audience devant le tribunal militaire permanent, présidé par le général Maher Safieddine, la dame a déclaré avoir inventé toute l’histoire. Son époux, Mohammed el-Majid, a affirmé de son côté, que sa femme est atteinte de schizophrénie et qu’il l’a même amenée chez un médecin pour lui faire subir un traitement. De leur côté les témoins entendus par le tribunal ont reconnu avoir été contactés par Mme Zaroura, et établi des liens avec elle, sans pour autant confirmer la version du réseau d’espionnage pro-israélien. Selon l’acte d’accusation, Jamale Zaroura et son mari, qui résidaient au camp de Nahr el-Bared et se déplaçaient entre le Liban et la Tunisie, se seraient procurés des matières empoisonnées en provenance d’Israël, pour les écouler au Liban et dans certains pays arabes. Interrogé par le tribunal, Kamal Hussein el-Awad a confirmé les accusations portées contre le couple, ajoutant que Jamale Zaroura lui avait même révélé qu’il existait un réseau d’espionnage pour le compte d’Israël qui tentait d’assassiner sayyed Hassan Nasrallah. Kamal el-Awad a pourtant révélé que, selon lui, cette femme était simple d’esprit. Cela ne l’a pas empêché d’informer certains responsables du Hezbollah de l’affaire. Il a en tout cas entrepris de la surveiller, mais n’a rien pu découvrir à son sujet, au point qu’il s’est lassé et a abandonné cette mission. L’Égyptien Mojahed Abdel Mohti, qui a été l’amant de Jamale Zaroura, a confirmé l’existence d’une telle relation, tout en affirmant qu’il ne savait rien de ses activités en faveur d’Israël. Même chose pour le Palestinien, Fathi Ali Loubani, qui a reconnu avoir été le compagnon de Jamale Zaroura. Mais il a ajouté avoir inventé les détails sur l’existence d’un réseau pro-israélien. Toutes ces déclarations ont semé le doute dans l’esprit des présents. Et le tribunal a fixé la prochaine audience au 15 avril. Jamale Zaroura devra alors être examinée par des spécialistes, chargés de déterminer si elle est malade ou saine d’esprit.
Schizophrène ou coupable ? Le mystère Jamale Zaroura, cette Palestinienne dotée d’un passeport tunisien, soupçonnée d’avoir créé un noyau travaillant pour le compte d’Israël, chargé de susciter des troubles au Liban et même de préparer une tentative d’assassinat contre sayyed Hassan Nasrallah, demeure entier.
Hier, à l’audience devant le tribunal militaire permanent,...