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Actualités - CHRONOLOGIE

L’opposition continue à tirer à boulets rouges sur le chef du gouvernement

L’opposition plurielle a continué à condamner hier la nomination du Premier ministre Omar Karamé, perçue comme un « défi lancé au peuple libanais ». Le PNL a estimé dans un communiqué que cette désignation s’inscrit dans le cadre du « style de ce pouvoir servile qui n’accorde aucun intérêt aux impératifs moraux et qui n’apprend pas des expériences des autres ». « L’objectif non déclaré de cette désignation est de gêner l’opposition en lui faisant assumer les conséquences de son refus de participer » au cabinet, a indiqué le PNL, qui a plaidé en faveur de l’application des revendications de l’opposition, notamment en ce qui concerne la formation d’un cabinet neutre pour la gestion des élections, qui conduiront à la formation d’une nouvelle Chambre et d’un nouveau gouvernement fort. Le PNL a enfin fait assumer la responsabilité de la situation à « ceux qui ont pris le pays en otage et paralysé la vie politique, défiant la volonté nationale et internationale ». « Ce faisant, ils menacent l’économie et la stabilité, et risquent de reporter, sinon d’annuler les législatives », a ajouté le communiqué. De son côté, le Bloc national a vu dans la désignation de M. Karamé une « volonté de la part du pouvoir de persister dans le même style fondé sur le rejet de toute ouverture sérieuse sur l’opposition ». « Le refus des revendications les plus simples de l’opposition en est la preuve », selon le BN, qui note pourtant que « ces revendications sont le minimum qui puisse être accepté compte tenu de l’ampleur du crime et de l’aspiration populaire et internationale au rétablissement de la souveraineté du Liban et au retrait total des forces et des SR syriens du Liban ». « Le fait que le pouvoir continue à ignorer ces revendications doit inciter l’opposition à poursuivre sa campagne d’action populaire et à appeler les Libanais à participer massivement aux mouvements de protestation jusqu’à ce que les objectifs soient atteints », a conclu le BN. Pour sa part, l’ancien député Gabriel Murr a estimé que la solution à la crise institutionnelle passe par la formation d’un cabinet de salut présidé par le gouverneur de la Banque centrale ou n’importe quel ancien gouverneur, et formé de quatre ou six ministres qui inspirent confiance. Ensuite, le président de la République démissionnerait, et c’est le cabinet qui exercerait les prérogatives du chef de l’État.
L’opposition plurielle a continué à condamner hier la nomination du Premier ministre Omar Karamé, perçue comme un « défi lancé au peuple libanais ».
Le PNL a estimé dans un communiqué que cette désignation s’inscrit dans le cadre du « style de ce pouvoir servile qui n’accorde aucun intérêt aux impératifs moraux et qui n’apprend pas des expériences des autres ».
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