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Tuéni : Le désarmement du Hezbollah n’a pas à être renégocié puisqu’il est prévu par Taëf

Le PDG d’an-Nahar, Gébrane Tuéni, a estimé hier que les opposants ne devaient pas réagir négativement au rassemblement du Hezbollah. « Ce n’est pas une affaire de nombre de manifestants. Nous ne sommes pas dans une guerre de manifestations. Le développement le plus important reste le fait que les drapeaux jaunes du Hezbollah ont été remplacés par les drapeaux libanais », a-t-il déclaré. M. Tuéni, qui a tenu ces propos lors d’une conférence qu’il a donnée au campus des sciences humaines de l’USJ, rue Huvelin, à l’invitation du bureau des étudiants de la faculté d’économie, a ensuite affirmé que « ce rassemblement montre que désormais, c’est le Hezbollah qui sera notre interlocuteur, et non pas la Syrie ». « Le discours du président syrien est en deçà des attentes. Nous voulons un retrait total des forces syriennes, non un simple redéploiement », a-t-il estimé, avant de poursuivre : « Cette semaine est cruciale, puisque l’émissaire de Kofi Annan chargé de l’application de la résolution 1559, Terjé Roed-Larsen, sera à Damas. On pourra alors voir si M. Assad s’est réveillé et a compris, ou bien s’il vit toujours dans les années 60-70. S’il remet à M. Roed-Larsen un calendrier précis de retrait, on peut s’attendre à des développents positifs. Si, par contre, il ne le fait pas, nous entrerons dans une période très difficile. » M. Tuéni a enfin estimé que le désarmement du Hezbollah ne devra pas être négocié à nouveau, puisqu’il a été prévu par l’accord de Taëf défendu par M. Nasrallah lui-même. Débat à Mar Roukoz Par ailleurs, la Fédération des amicales de l’USJ organise un débat qui aura lieu aujourd’hui mercredi, à 17 heures, à l’amphithéâtre Jean Ducruet au campus des sciences et technologies, à Mar Roukoz. Le débat sera marqué par la participation des intervenants suivants : Walid Eido, député représentant le Courant du futur, Carlos Eddé, Amid du Bloc national, Chakib Cortbawi, ancien bâtonnier des avocats de Beyrouth, Tony Nasrallah, représentant le Courant patriotique libre, Waël Bou Faour, représentant le Parti socialiste progressiste, ainsi qu’Eddy Abillamaa, représentant le courant des Forces libanaises. Par ailleurs, un débat sur le thème « L’intifada de l’indépendance, jusqu’où ? » se tiendra jeudi 10 mars, à 18 heures, à l’Université Notre-Dame de Louaïzé, à Zouk Mosbeh. Ce débat aura lieu en présence de Akram Chéhayeb, Walid Eido, Ghattas Khoury, Farès Souhaid et Farid el-Khazen.
Le PDG d’an-Nahar, Gébrane Tuéni, a estimé hier que les opposants ne devaient pas réagir négativement au rassemblement du Hezbollah. « Ce n’est pas une affaire de nombre de manifestants. Nous ne sommes pas dans une guerre de manifestations. Le développement le plus important reste le fait que les drapeaux jaunes du Hezbollah ont été remplacés par les drapeaux libanais », a-t-il...