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Communautés - Saadeddine et Bahaeddine Hariri reçus par Audeh Fouad Boutros exprime des réserves au sujet du discours d’Assad

Reçu hier par le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Fouad Boutros, a exprimé ses réserves à l’égard du discours prononcé par le président syrien Bachar el-Assad, samedi, devant l’Assemblée du peuple, tout en y voyant certains points positifs. « Il ne fait pas de doute, a-t-il dit, que le discours contient des prises de position en principe positives. Toutefois, nous ne pouvons qu’exprimer nos réserves en ce qui concerne le retrait total. Sur ce point, aucun progrès n’est enregistré. C’est comme si quelqu’un reprenait d’une main ce qu’il donne de l’autre. C’est pourquoi, nous ne pouvons nous prononcer que sur les actes, non sur les intentions. » « L’absence d’un calendrier de retrait précis doit-il être considéré comme une manœuvre dilatoire ? » a-t-on demandé à M. Boutros, qui a répliqué : « Cela dépend de celui qui analyse. Si la personne est convaincue que les dirigeants syriens se sont conduit avec les Libanais avec une totale bonne foi, la chose sera considérée positivement. Mais si elle doute des intentions syriennes, elle la classera dans le cadre des manœuvres dilatoires. Il est donc difficile de se prononcer. Je pense que compte tenu de ce que nous vivons, la chose aurait dû être plus claire, afin que la population soit tranquillisée et que les choses prennent un cours plus positif. J’aurais souhaité qu’il en fût ainsi, mais je doute que la délégation libanaise ait exprimé une quelconque opinion ou fait une remarque à ce sujet, car nous nous sommes habitués depuis Taëf à dire “oui” à tout. » « Les Syriens sont-ils entrés au Liban pour y rester, comme l’affirment certains ? » « Je ne pense pas qu’une réponse tranchée à cette question soit de nature à régler nos problèmes, a répondu M. Boutros. Soyons réalistes, il ne fait pas de doute que l’idée peut être séduisante pour les Syriens. En échange, il existe des risques, un coût et des réserves. Je pense que la position libanaise et les réactions internationales ne permettent pas à la Syrie de réaliser ses ambitions à l’heure actuelle, si l’on admet qu’il s’agit bien là de ses intentions. Soyons donc réalistes et disons les choses comme elles sont. Je comprends que certains aient des réserves... mais de là à trancher ! Il ne fait pas de doute que ce qui s’est passé ces derniers jours porte à un certain optimisme. Nous espérons que les intentions sont bonnes et que l’on parvienne à former un gouvernement qui aide au rétablissement du calme. » Par ailleurs, le métropolite de Beyrouth a reçu hier les anciens ministres Samir el-Jisr et Michel Samaha, ainsi que les fils de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, Saadeddine et Bahaeddine, venus remercier le métropolite pour ses condoléances.
Reçu hier par le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Fouad Boutros, a exprimé ses réserves à l’égard du discours prononcé par le président syrien Bachar el-Assad, samedi, devant l’Assemblée du peuple, tout en y voyant certains points positifs.
« Il ne fait pas de doute, a-t-il dit, que le discours contient des...