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Gemayel : « L’accord du 17 mai » devait permettre le retrait israélien sans contrepartie

L’ancien président de la République, Amine Gemayel, a répondu hier à « l’offensive menée contre ce qu’on appelle “l’accord du 17 mai” et les accusations implicites qu’elle porte ». « Ce pacte s’appelle “l’accord de retrait des forces israéliennes”. Le réduire à sa date de signature, le 17 mai 1983, sans parler de son contenu, constitue un acte intentionnel visant à empêcher les Libanais de se rappeler le véritable objectif de cet accord, qui réside dans le retrait complet de l’armée israélienne du Liban. C’est donc un “accord de retrait”, et non “l’accord du 17 mai” », a déclaré M. Gemayel, avant de poursuivre : « Cet accord a été ratifié par le Parlement libanais le 16 mai 1983, et a bénéficié d’une unanimité historique sans précédent. Quatre députés étaient absents, alors que deux parlementaires seulement ont voté contre. Mais j’avais alors refusé de le signer, parce que j’avais tenu à ce que la Syrie donne son consentement, après que les leaders libanais et les rois et présidents arabes aient donné le leur. » « L’accord a constitué un exploit diplomatique rare dans l’histoire des relations arabo-israéliennes. Puisque tout retrait israélien sérieux d’une région arabe occupée s’est accompagné d’un accord de paix. Quant à notre accord, il a abouti à un pacte sécuritaire, et les négociateurs étaient des techniciens et non des politiciens », a estimé l’ancien président. « Le sommet arabe qui s’est tenu à Beyrouth en 2000 a adopté à l’unanimité l’initiative du prince Abdallah proposant la paix contre un retrait total, ce qui veut dire, comme l’ont affirmé les responsables arabes : des accords de paix, une normalisation des relations, une ouverture des frontières et un échange diplomatique », alors que le Liban avait pu atteindre un accord fondé sur le refus de ces quatre implications, a-t-il ajouté, estimant que c’est pour cette raison qu’Israël s’est rétracté en fin de compte, en refusant de se retirer si les forces syriennes ne le faisaient pas également. Et de conclure : « Nous souhaitons que certaines parties que nous respectons disent les vérités telles qu’elles sont et appellent les choses par leur nom. »
L’ancien président de la République, Amine Gemayel, a répondu hier à « l’offensive menée contre ce qu’on appelle “l’accord du 17 mai” et les accusations implicites qu’elle porte ».
« Ce pacte s’appelle “l’accord de retrait des forces israéliennes”. Le réduire à sa date de signature, le 17 mai 1983, sans parler de son contenu, constitue un acte intentionnel visant...