Rechercher
Rechercher

Actualités

Lahoud refuse de recevoir des mains de Jalloul et Souhaid le cahier des charges de l’opposition nationale

Réunis à Moukhtara il y a un peu plus d’une semaine, les 42 députés de l’opposition nationale plurielle avaient décidé de remettre au chef de l’État, le jour des consultations parlementaires, leur cahier des charges relatif au gouvernement à venir et dont l’adoption les convaincrait de participer à l’Exécutif. « Tout le monde savait que cela poserait un problème sur le plan constitutionnel, explique Farès Souhaid, interrogé par L’Orient-Le Jour. Alors on a décidé de ne désigner personne et, pour ne pas tomber dans la même erreur constitutionnelle de 1998, de ne pas laisser au chef de l’État la possibilité de nommer un Premier ministre à notre place. » Ainsi, hier, le député de Jbeil et sa collègue de Beyrouth, Ghounwa Jalloul, sont arrivés ensemble à Baabda, représentant leurs 42 collègues de la rencontre de Moukhtara, plus les députés Nehmetallah Abi-Nasr et Ghassan Moukheiber. Ghounwa Jalloul avait en main les revendications de l’opposition nationale plurielle : enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri au lieu de la simple commission Fitzgerald, qui ne dispose d’aucun pouvoir ; démission de Adnane Addoum et des six patrons des services de sécurité ; retrait syrien immédiat et total avant les élections législatives. Farès Souhaid indique qu’Émile Lahoud a refusé de recevoir le cahier des charges de l’opposition, leur expliquant que c’est anticonstitutionnel et que c’est au Premier ministre désigné qu’il faudra le donner. « Le président Lahoud nous a souligné que l’assassinat du président Hariri a été perçu par tout le monde comme une grande crise que le pays est en train de vivre, ajoutant qu’il faudrait que l’on mette en commun toutes les forces pour donner un coup de pouce au Liban. Il a également dit que le fait de ne pas avoir participé aux funérailles ne l’a pas empêché de veiller à la sécurité de chaque personne ce jour-là. Il a estimé que l’enquête internationale se fait sur le terrain, que les enquêteurs font la tournée des hommes politiques et des services de sécurité, et que s’il s’avérait qu’il faudrait incriminer telle ou telle partie, c’est lui qui en prendrait l’initiative », a ajouté Farès Souhaid.

Réunis à Moukhtara il y a un peu plus d’une semaine, les 42 députés de l’opposition nationale plurielle avaient décidé de remettre au chef de l’État, le jour des consultations parlementaires, leur cahier des charges relatif au gouvernement à venir et dont l’adoption les convaincrait de participer à l’Exécutif. « Tout le monde savait que cela poserait un problème sur le...