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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Premier ministre démissionnaire a été nommé par 71 députés Un gouvernement d’union nationale, mission impossible pour Karamé (photos)

Sans aucune surprise, Omar Karamé a été désigné par 71 députés prosyriens pour la présidence du Conseil lors des consultations parlementaires menées par le chef de l’État. Émile Lahoud a d’ailleurs refusé, pour des raisons « constitutionnelles », de prendre possession du cahier des charges qu’ont porté avec eux à Baabda Ghounwa Jalloul et Farès Souhaid au nom des 44 députés de l’opposition. Sauf que Omar Karamé n’a pas été rappelé en soirée au palais présidentiel pour être officiellement chargé de la formation du troisième cabinet de sa carrière ; une preuve de l’impasse dans laquelle se sont mis le pouvoir et son tuteur syrien. Il y a crise : l’opposition s’obstinant dans ses revendications et sa non-participation, et les ministrables indépendants refusant catégoriquement les portefeuilles-clés qu’on veut leur offrir, la formation d’un gouvernement d’union nationale, souhaitée par les députés et par l’effendi, devient dès lors mission impossible. Ainsi, et à moins qu’il ne se résolve à présider un cabinet monochrome prosyrien, Omar Karamé, selon ses proches, « révisera ses positions » sur sa reconduction au Sérail.

Sans aucune surprise, Omar Karamé a été désigné par 71 députés prosyriens pour la présidence du Conseil lors des consultations parlementaires menées par le chef de l’État. Émile Lahoud a d’ailleurs refusé, pour des raisons « constitutionnelles », de prendre possession du cahier des charges qu’ont porté avec eux à Baabda Ghounwa Jalloul et Farès Souhaid au nom des 44...