L’Ordre de la presse déplore les accusations lancées contre les médias

Le rôle des médias libanais dans cette période dangereuse que traverse le Liban après l’attentat du 14 février contre Rafic Hariri a été au cœur de la réunion extraordinaire du conseil d’administration de l’Ordre de la presse. Précisant que ce massacre a visé le Liban, à travers la personne de l’ancien Premier ministre, le conseil de l’Ordre a affirmé que les répercussions de cet attentat continuent à être ressenties, principalement à travers les positions politiques contradictoires. Si la vérité n’est pas dévoilée au plus tôt, l’unité nationale du pays sera en danger, a indiqué le conseil dans un communiqué. Et de déplorer les accusations lancées contre les médias libanais dans le cadre de la polémique politique. Insistant sur l’importance du dialogue national pour sortir de cette situation difficile que traverse le Liban le conseil a invité toutes les parties à respecter l’éthique du discours politique. S’attardant sur le discours du président syrien Bachar el-Assad, prononcé samedi soir devant le Conseil du peuple, le conseil d’administration de l’Ordre de la presse a salué l’« honnête autocritique » de M. Assad concernant les erreurs commises par son pays au Liban.