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Actualités - CHRONOLOGIE

Nouvel appel des haririens à la démission des chefs des services de sécurité

Le bloc parlementaire de la Décision de Beyrouth et les députés du Courant du futur ont réitéré hier leur appel à la démission des responsables des services de sécurité dans le pays, au terme d’une réunion conjointe au terme de laquelle ils ont annoncé leur position vis-à-vis de plusieurs questions d’actualité. Selon le communiqué publié au terme de la réunion, les députés haririens ont examiné l’évolution de la situation depuis le discours du président syrien, Bachar el-Assad, en évoquant notamment le sommet libano-syrien et l’appel du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, à un rassemblement populaire, aujourd’hui, place Riad el-Solh. Ils ont ensuite affirmé que « la priorité va toujours à l’identification des auteurs, des commanditaires et des instigateurs de l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri », avant de rendre hommage à sayyed Hassan Nasrallah « parce qu’il a repris à son compte cette revendication juste et légitime ». Les parlementaires ont réitéré leur appel à la démission des chefs des services de sécurité « à cause de leur négligence, leur laisser-aller et même leur falsification des faits, avant et après l’attentat ». Après avoir renouvelé leur appel à la formation d’une commission internationale d’enquête, ils ont fait état d’une « unanimité nationale autour de la nécessité de connaître la vérité sur l’assassinat du président martyr ». Les députés ont réaffirmé leur attachement « aux constantes défendues par le président assassiné : préserver la souveraineté, l’indépendance et l’identité arabe du Liban, rejeter toute ingérence dans ses affaires nationales, affirmer le droit du Liban à lutter contre l’occupation israélienne de toute partie de son territoire ainsi que la légitimité de la Résistance libanaise, conformément aux arrangements d’avril 1996, soutenir l’appel de sayyed Nasrallah à un ralliement autour de la Résistance, rejeter l’implantation des Palestiniens, affirmer leur droit au retour et faire face à toute tentative visant à briser l’unanimité nationale autour de ce point ». Par ailleurs, le député Walid Eido devait insister dans une déclaration à la presse sur l’unité de l’opposition, « même si différents points de vue concernant le discours du président Assad ont été exprimés par ses membres ». Pour lui, cette divergence de vues est un « phénomène sain ». Diatribe d’Andraos contre Lahoud Parallèlement, un autre député de l’opposition, Antoine Andraos, s’en est violemment pris au président Émile Lahoud, affirmant, dans une déclaration à la presse, que le chef de l’État « vit dans un autre monde, loin des soucis et des problèmes auxquels le pays fait face ». M. Andraos a souligné l’attitude « indifférente et irresponsable (du président) à l’égard du crime du siècle qui a abouti à l’assassinat de (l’ancien Premier ministre, Rafic) Hariri, du pays et de ce qui reste comme institutions et confiance dans le pays ». Il lui a reproché d’avoir « court-circuité les prérogatives du Premier ministre au profit des services de sécurité qui ont fini par représenter l’autorité exécutive ». Le député s’est ensuite interrogé sur l’opportunité de « la politique de la main tendue, du dialogue et de l’édification de l’État de droit ». « Est-ce que ces slogans, qui sont destinés à la consommation locale et que les gens ne peuvent plus entendre, restent applicables après plus de six ans du mandat présidentiel ? » s’est-il interrogé.
Le bloc parlementaire de la Décision de Beyrouth et les députés du Courant du futur ont réitéré hier leur appel à la démission des responsables des services de sécurité dans le pays, au terme d’une réunion conjointe au terme de laquelle ils ont annoncé leur position vis-à-vis de plusieurs questions d’actualité.
Selon le communiqué publié au terme de la réunion, les députés...