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Actualités - CHRONOLOGIE

La préservation de la paix civile au-dessus de toute considération, estime Samir Frangié Ébauche de plate-forme commune entre l’opposition plurielle et le Hezbollah (Photo)

La séance consacrée hier au dialogue entre les émissaires de l’opposition plurielle, MM. Samir Frangié et Waël Bou Faour, et le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a porté sur deux axes : d’une part, la nécessité de maintenir la paix civile au-dessus de toute considération, et de l’autre, celle de réfléchir à la période actuelle de transition au niveau du pays. La réunion s’est déroulée en présence de MM. Mahmoud Comaty et Ghaleb Abou Zeinab, membres du bureau politique du Hezbollah. À l’issue de la rencontre, M. Frangié a précisé que l’objectif de la rencontre était de « mettre l’accent sur la paix civile et le droit des citoyens à exprimer leurs opinions par les voies démocratiques », mais aussi de « rechercher les moyens de faire face à la crise qui agite le pays ». M. Frangié a souligné que « le souci principal des deux parties est de rester attachés au style pacifique, démocratique et non violent qui a caractérisé le mouvement de contestation durant toute cette période ». « Nous avons évoqué le caractère dangereux des agressions qui se sont déroulées dernièrement, parce qu’elles ouvrent la voie à des développements que nul ne souhaite pour le pays. Je pense d’ailleurs qu’il y a suffisamment d’éveil au niveau de toutes les parties pour maîtriser ces exactions », a-t-il indiqué. Samir Frangié a par ailleurs estimé qu’il y avait un consensus entre les deux parties sur la nécessité de faire la lumière sur l’assassinat de Rafic Hariri, indiquant que l’État et les services de renseignements assument une responsabilité. M. Frangié a plaidé en faveur de la démission des chefs des SR. Rejetant les propos sur la possibilité d’un nouveau « 17 mai », Samir Frangié a indiqué que l’opposition plurielle était attachée à Taëf, ne réclame pas la démission du président Lahoud et ne demande pas l’application de la 1559, « qui doit cependant être prise au sérieux ». « Si Taëf avait été appliqué, le Liban ne serait pas en confrontation avec la légalité internationale », a-t-il souligné, plaidant en faveur d’un consensus interne pour traiter avec la légalité internationale. De son côté, Waël Bou Faour, membre du bureau politique du PSP, a transmis à sayyed Nasrallah un message dans lequel il affirme apprécier les positions du secrétaire général, des positions « raisonnables, bridant l’anarchie dont ont fait preuve certains groupuscules liés aux SR et qui ont toujours porté atteinte aux relations libano-syriennes ». « Sayyed Nasrallah a toujours ramené le discours politique à son contexte politique et démocratique, qu’il a inséré au cœur de sa manifestation », a ajouté M. Bou Faour. Waël Bou Faour a ensuite énuméré les points de convergence entre le Hezbollah et l’opposition : accord sur le fait que Taëf est la référence, rejet de la 1559, rejet de l’ingérence aussi bien arabe qu’internationale, protection de la Résistance, attachement à la paix civile et à la protection des institutions et nécessité de ne pas humilier la Syrie au Liban. « Il s’agit là d’une plate-forme commune à toutes les forces politiques au Liban, notamment l’opposition et le Hezbollah », a-t-il ajouté.
La séance consacrée hier au dialogue entre les émissaires de l’opposition plurielle, MM. Samir Frangié et Waël Bou Faour, et le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a porté sur deux axes : d’une part, la nécessité de maintenir la paix civile au-dessus de toute considération, et de l’autre, celle de réfléchir à la période actuelle de transition au niveau...