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Actualités - CHRONOLOGIE

Les États-Unis et l’Union européenne planchent déjà sur l’après-retrait

WASHINGTON - Irène MOSALLI Pour l’Administration Bush, il ne fait pas de doute que, sous la pression internationale, le retrait syrien est inévitable. Dans cette optique, elle planche déjà, selon une source officielle, sur la préparation de l’après-retrait, en examinant les problèmes qui pourraient en résulter. Il y a d’abord à garantir la stabilité au Liban en s’assurant qu’il ne sera pas soumis à nouveau aux dissensions intérieures et que l’armée sera en mesure de contrôler le territoire, en particulier le Sud, actuellement pris en charge par le Hezbollah. Il y a à envisager également de possibles remous à l’intérieur de la Syrie, résultant de ce retrait. Des remous dont se passerait bien une région en quête de stabilité. Les responsables américains, ne voulant rien laisser au hasard et voulant surtout que soit établie une véritable démocratie au Liban, ont donc prévu des dispositions adéquates aux différentes phases qui suivront le retrait. Des dispositions qu’ils sont en train de discuter et de peaufiner avec les leaders européens et arabes concernés, et qu’ils voudraient voir appliquées par le biais des Nations unies le mois prochain. Toujours selon une source officielle, l’envoyé spécial des Nations unies pour le Liban, Terjé Roed-Larsen, la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, et le conseiller pour la Sécurité nationale, Stephen Hadley, ont exploré toutes ces idées. Par ailleurs, le ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw, avait suggéré qu’il y ait, durant la période du retrait syrien, des forces de paix internationales. Une autre option est l’utilisation de la Finul déjà sur place au Liban. Mais la France rejette cette idée, précisant que l’on devait garder à la Finul uniquement son rôle initial. L’Administration américaine est aussi réticente à ce sujet. De même qu’elle n’est pas prête à s’impliquer seule au Liban.
WASHINGTON - Irène MOSALLI
Pour l’Administration Bush, il ne fait pas de doute que, sous la pression internationale, le retrait syrien est inévitable. Dans cette optique, elle planche déjà, selon une source officielle, sur la préparation de l’après-retrait, en examinant les problèmes qui pourraient en résulter. Il y a d’abord à garantir la stabilité au Liban en s’assurant...