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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président US accuse Damas d’être « un obstacle à la paix » Bush : L’Amérique et l’Europe ensemble aux côtés des Libanais

Pour la quatrième fois en quatre jours, le président américain George W. Bush a de nouveau évoqué hier la question libanaise, affirmant que l’Amérique et l’Europe étaient « ensemble aux côtés des Libanais » et accusant la Syrie d’être « un obstacle à la paix » dans la région. « La Syrie est une puissance occupante au Liban depuis près de 30 ans, et le soutien apporté par la Syrie au terrorisme reste un obstacle important à la paix dans le “Grand Moyen-Orient” », a affirmé M. Bush dans son allocution radiodiffusée hebdomadaire. « Dans le court délai qui s’est écoulé depuis mon retour de ma tournée en Europe, le monde a assisté à des développements remarquables au Moyen-Orient », a affirmé M. Bush, qui s’était rendu en Europe fin février. « Au Liban, des dizaines de milliers de gens sont descendus dans la rue pour protester contre l’assassinat brutal de l’ex-Premier ministre Hariri. Pendant des années, les Libanais ont souffert des conséquences d’une horrible guerre civile et de l’occupation syrienne. Les Libanais, qui ont assisté au déroulement d’élections libres en Irak, exigent maintenant le droit de décider de leur propre destin, libres de toute domination et de tout contrôle par la Syrie », a-t-il déclaré. « Aujourd’hui, l’Amérique et l’Europe se tiennent ensemble aux côtés des Libanais. Les États-Unis et la France ont collaboré étroitement pour obtenir le vote de la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies qui demande que la souveraineté du Liban soit respectée, le retrait de toutes les forces étrangères, et que des élections libres et équitables se déroulent sans ingérence étrangère », a-t-il rappelé. « Le président français Jacques Chirac, le Premier ministre britannique Tony Blair et le chancelier allemand Gerhard Schröder ont demandé à la Syrie de quitter le Liban. Un retrait par les Syriens de tous leurs soldats et services de renseignements aiderait à s’assurer que les élections libanaises aient lieu comme prévu au printemps et qu’elles soient libres et équitables », a souligné M. Bush. Il s’est également félicité des efforts déployés par le président palestinien Mahmoud Abbas pour arrêter les auteurs de l’attentat commis il y a une semaine à Tel-Aviv. « De telles initiatives sont essentielles car cette attaque vient rappeler qu’il y a toujours des groupes et des individus prêts à tuer pour empêcher la paix au Proche-Orient », a-t-il estimé. Évoquant la conférence de Londres sur les réformes des institutions palestiniennes qui s’est tenue cette semaine, le président américain a estimé que « la première réforme doit être le démantèlement des organisations terroristes. C’est seulement en mettant fin au terrorisme que nous pourrons réaliser notre but de deux États démocratiques, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et dans la liberté ». Prenant appui sur les élections en Afghanistan, dans les territoires palestiniens et en Irak, ainsi que sur les manifestations au Liban, le président Bush a souligné que « la tendance est claire : au Moyen-Orient comme dans le reste du monde, la liberté est en marche. Le chemin ne sera pas facile et les progrès seront parfois lents. Mais l’Amérique, l’Europe et nos partenaires arabes doivent continuer à travailler pour vaincre le terrorisme et soutenir les réformes démocratiques ».
Pour la quatrième fois en quatre jours, le président américain George W. Bush a de nouveau évoqué hier la question libanaise, affirmant que l’Amérique et l’Europe étaient « ensemble aux côtés des Libanais » et accusant la Syrie d’être « un obstacle à la paix » dans la région.
« La Syrie est une puissance occupante au Liban depuis près de 30 ans, et le soutien apporté par...