La journaliste italienne ex-otage en Irak remet en cause la version US du mitraillage Polémique aiguë entre Rome et Washington sur la libération mouvementée de Sgrena (Photo)

Alors que la journaliste italienne Giuliana Sgrena a regagné Rome hier après un mois de captivité en Irak, où son départ a été endeuillé par la mort d’un agent de sécurité italien tué par des soldats américains, la tension restait vive hier entre l’Italie et les États-Unis. Le chef de l’État, Carlo Azeglio Ciampi, a ainsi exigé des explications de Washington. La polémique a encore pris de l’ampleur quand le compagnon de la journaliste a assuré que « Giuliana avait des informations, et les Américains ne voulaient pas qu’elle s’en sorte vivante ». La journaliste, également blessée par les tirs, a déclaré que le mitraillage US de sa voiture n’était pas justifié par l’allure du véhicule, contrairement à la version américaine des faits.