ÉVÉNEMENT Jusqu’au 10 mars, à l’AUB et à l’Usek Dix guitaristes de dix pays au IIe Festival ibéro-américain de guitare (Photo)

L’Institut Cervantès de Beyrouth, les ambassades d’Argentine, du Brésil, du Chili, de Colombie, de Cuba, d’Espagne, du Mexique, d’Uruguay et du Venezuela, ainsi que le consulat du Pérou présentent le IIe Festival ibéro-américain de guitare, qui se tient depuis hier et jusqu’ au 10 mars. En raison du mauvais temps qui sévit en Europe et qui perturbe le trafic aérien, seulement trois des dix musiciens étaient présents hier à la conférence de presse de présentation de cet événement. Les artistes sont attendus dans les jours à venir. Le festival prévoit en effet d’accueillir 10 guitaristes professionnels confirmés, originaires des 10 pays organisateurs, pour faire découvrir, «à travers un instrument aussi universel et à la fois aussi hispanique que la guitare, les spécificités musicales propres à leur pays d’origine», selon les termes de José Manuel Delgado de Luque. Le directeur de l’Instituto Cervantes était entouré de MM. Alberto Voss Rubio, ambassadeur d’Uruguay; Arturo Puente, ambassadeur du Mexique; Felipe Du Monceau de Bergendal, ambassadeur du Chili; Alejandro Hameed Franco, ambassadeur du Paraguay; Mme Georgina Mallat, ambassadrice de Colombie; Karam Doumit, consul d’Équateur; Guillermo Nikolás, premier conseiller de l’ambassade d’Argentine; Jimmy Chidiac, chargé d’affaires de l’ambassade du Venezuela; ainsi que Mmes Viviane French De Meshaka, consul du Pérou, et Maria Isabel Velásquez, épouse de l’ambassadeur de Cuba. Les concerts auront lieu simultanément à l’Assembly Hall de l’AUB et à l’Université Saint-Esprit de Kaslik. Seul le concert de clôture, qui réunira l’ensemble des guitaristes, aura lieu au palais de l’Unesco. L’entrée est gratuite pour tous les concerts. «Rien n’est plus proche de l’humanité qu’un instrument à cordes, a affirmé José Manuel Delgado de Luque. La musique n’a jamais été un prétexte d’affrontements, ni de guerres, ni même de disputes entre les peuples… Bien au contraire, elle est un témoignage d’union et de paix.» «L’Espagne et l’Amérique latine en général sont les principaux interprètes du maniement magistral d’un instrument aussi délicat que la guitare. Peut-être est-ce dû à son caractère et à sa forme féminine, ses courbes et ses sons qui invitent à se délecter dans une caresse prolongée, qui rapproche la virtuosité amoureuse de la musique céleste.» Le directeur du Cervantès a également tenu à rendre hommage aux efforts déployés par le commissaire de la manifestation, le guitariste mexicain Mauricio Diaz, titulaire du prix SAR Infanta Cristina. Hier, vendredi 4 mars, se sont produits, à l’AUB, Edwin Guevara (Colombie) et Eduardo Baranzano (Uruguay) et, à l’Usek, Nirse González (Venezuela). Le reste du programme se présente comme suit : Aujourd’hui samedi 5 mars, 20h AUB: Iliana Matos (Cuba) et Ricardo Jesús Gallén García (Espagne). Usek: Lucas Martino Garro (Argentine) et Mauricio Díaz (Mexique). Dimanche 6 mars, 20h AUB: Lucas Martino Garro (Argentine) et Mauricio Díaz (Mexique). Usek: Iliana Matos (Cuba) et Ricardo Jesús Gallén García (Espagne). Lundi 7 mars, 20h AUB: Nirse González (Venezuela) et Jorge Herrera (Pérou). Usek: Edwin Guevara (Colombie) et Eduardo Baranzano (Uruguay). Mardi 8 mars, 20h AUB: Alieksey Vianna (Brésil) et José Antonio Escobar (Chili). Usek: Nirse González (Venezuela) et Jorge Herrera (Pérou). Mercredi 9 mars, 20h Usek: Alieksey Vianna (Brésil) et José Antonio Escobar (Chili). Jeudi 10 mars, 20h Palais de l’Unesco: gala final qui réunira les 10 guitaristes.