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Actualités - CHRONOLOGIE

Prochaine arrivée d’experts internationaux au Liban pour participer à l’enquête Lahoud déterminé à aller « jusqu’au bout » pour faire la lumière sur l’assassinat de Hariri (Photo)

Le président Émile Lahoud a informé hier le chef de l’équipe de l’Onu enquêtant sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, Peter Fitzgerald, que l’État était déterminé à mener l’enquête « jusqu’au bout », selon un communiqué de la présidence. M. Lahoud a assuré M. Fitzgerald, qu’il a reçu au palais présidentiel de Baabda, de « la détermination de l’État à poursuivre jusqu’au bout l’enquête en cours pour dévoiler les dessous de l’assassinat ». Il a estimé que le crime visait au-delà de la personne de Rafic Hariri, tué dans un attentat spectaculaire à l’explosif à Beyrouth le 14 février, « la sécurité et la stabilité du Liban ainsi que le processus de paix civile et d’entente nationale » dans le pays, ajoute le texte. Et d’ajouter que l’assassinat pourrait avoir aussi visé le rôle régional de l’ancien Premier ministre et « la présence de ce dernier au Liban et en dehors du Liban ». M. Lahoud a assuré avoir « transmis toutes les informations recueillies par les services judiciaires et de sécurité libanais à l’équipe de l’Onu afin de faciliter la tâche dont l’a chargée le secrétaire général des Nations unies » Kofi Annan. M. Lahoud avait envoyé une lettre en ce sens le 19 février à M. Annan, précise le communiqué. « Des instructions ont été données à toutes les parties concernées par l’enquête pour coopérer avec l’équipe de l’Onu dans tout ce qui pourrait éclairer (les circonstances du) crime et dévoiler ses auteurs et ses commanditaires, en prélude à leur poursuite devant la justice », a ajouté M. Lahoud. Il a assuré que « la recherche de la vérité est actuellement le but essentiel des services de l’État et de l’équipe de l’Onu ». Selon des sources informées, le président Lahoud a assuré à son interlocuteur qu’il lui suffirait de l’appeler au téléphone, au cas où sa mission se heurterait à un obstacle quelconque. On rappelle qu’après avoir rejeté le principe d’une enquête internationale sur l’attentat du 14 février, qui a fait au moins 18 morts, le Liban a accueilli l’équipe de l’Onu en précisant que son action devra se dérouler « dans le cadre de la souveraineté libanaise ». M. Fitzgerald, un expert irlandais, doit remettre dans quatre semaines un rapport sur sa mission à M. Annan. Avec Michel Abou Arraje En soirée, on annonçait de source officielle que les Nations unies vont dépêcher au Liban dans la semaine un groupe d’experts pour assister la justice libanaise et l’équipe de l’Onu dans l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre. Le ministère de la Justice a reçu une lettre de l’Onu l’informant de son accord pour l’envoi dans la semaine à Beyrouth d’experts en matières explosives et en médecine légale, qui mettront leur expertise au service de la justice libanaise et de l’équipe de l’Onu. Parmi les experts, dont le nombre n’est pas précisé, se trouvent des Suisses. Le chef de l’équipe de l’Onu, l’Irlandais Peter Fitzgerald, a été informé de cette décision lors d’une réunion avec le ministre de la Justice Adnane Addoum, au cours de laquelle ont été fixés « les conditions, les règles et le cadre juridique adéquat de l’action de ces experts », a-t-on précisé de même source. Le département fédéral des Affaires étrangères en Suisse avait annoncé vendredi qu’il n’enverrait pas d’experts à Beyrouth pour collaborer à l’enquête libanaise sur l’assassinat de Rafic Hariri, mais était disposé à mettre des spécialistes à la disposition de la commission d’enquête de l’Onu. Le chef de l’équipe de l’Onu a rencontré par ailleurs le juge d’instruction Michel Abou Arraje, en charge du dossier de l’enquête. Ce dernier, apprend-on, se heurte à des faits qu’il ne parvient pas à s’expliquer et insiste pour se faire assister d’experts internationaux en explosifs. M. Abou Arraje s’apprête à recueillir les dépositions de plusieurs personnes qui ont participé aux secours ou qui ont été blessées dans l’attentat du 14 février. La famille de Mohammed Ghalayini, un homme porté disparu après l’attentat du 14 février, a manifesté hier devant le site, pour protester contre l’inefficience des opérations de sauvetage.
Le président Émile Lahoud a informé hier le chef de l’équipe de l’Onu enquêtant sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, Peter Fitzgerald, que l’État était déterminé à mener l’enquête « jusqu’au bout », selon un communiqué de la présidence.
M. Lahoud a assuré M. Fitzgerald, qu’il a reçu au palais présidentiel de Baabda, de « la détermination...