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L’ancien chef de l’État appelle les Libanais à prendre part à « la résistance pacifique » Amine Gemayel rejette toute tentative de donner à la crise syro-libanaise une dimension interne

L’ancien président de la République, Amine Gemayel, a appelé les Libanais, et tout particulièrement les jeunes, à « rejoindre la résistance politique pacifique, civilisée et démocratique », rejetant de la manière la plus ferme « toute tentative de faire de la crise syro-libanaise, portant sur la souveraineté du pays et le retrait des forces syriennes, un problème libano-libanais ». M. Gemayel, qui s’exprimait samedi dans le cadre d’une conférence de presse à Horch Tabet, a par ailleurs renouvelé son appel en faveur d’un retrait total de l’armée syrienne et des services syriens de renseignements. « L’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri n’est pas un événement isolé, mais s’inscrit dans le cadre d’une série. Pourquoi Rafic Hariri a-t-il été assassiné ? Parce qu’il a représenté, au moment du crime, un point de rencontre entre les chrétiens et les musulmans autour de l’indépendance, en tant que support nécessaire pour la convivialité », a indiqué l’ancien chef de l’État. Et de poursuivre : « Il faut mettre fin à ces assassinats, même s’il faut pour cela recourir à la légalité internationale. Si tous les assassinats précédents se sont déroulés à un moment où la communauté arabe et internationale avait abandonné le Liban, l’assassinat du Premier ministre Hariri s’est produit à l’heure où le monde s’intéresse de nouveau à la cause libanaise. Partant, nous rejetons les tentatives de transformer cette affaire d’une crise libano-syrienne (...) à une crise libano-libanaise qui n’existe plus. Preuve en est, la volonté des Libanais qui s’est manifestée dernièrement, de vouloir vivre ensemble, libres et indépendants. » Selon M. Gemayel, il est nécessaire de maintenir la cohésion qui existe actuellement, de faire la vérité sur l’assassinat de Hariri et d’œuvrer pour le retrait des forces syriennes et des SR syriens, afin de pouvoir initier un dialogue sincère entre les deux pays et réformer les relations sur de nouvelles bases. « Il s’agit d’un processus de libération, et il n’y a plus de retour en arrière. Les Libanais en ont ras-le-bol des attentats et des tentatives de déstabilisation », a-t-il souligné. Mettant l’accent sur l’importance de la « résistance pacifique et démocratique » dont il a défini les contours et les éléments, il a appelé les jeunes, toutes tendances confondues, à s’y mêler. « Il s’agit d’une étape historique déterminante dans la vie de notre nation. Nul ne devrait hésiter à participer à la mise en place de l’avenir. Et si certaines circonstances empêchent des parties de participer à cette dynamique, nous sommes certains que cette marche vers la libération interpellera tous ceux qui ont leur pays à cœur », a-t-il ajouté. Dans le même cadre, M. Gemayel a noté la position du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, qui appelle au dialogue et non à la confrontation.
L’ancien président de la République, Amine Gemayel, a appelé les Libanais, et tout particulièrement les jeunes, à « rejoindre la résistance politique pacifique, civilisée et démocratique », rejetant de la manière la plus ferme « toute tentative de faire de la crise syro-libanaise, portant sur la souveraineté du pays et le retrait des forces syriennes, un problème libano-libanais...