La Jamaa islamiya prend ses distances
à l’égard des alliés de Damas
le 28 février 2005 à 00h00
La Jamaa islamiya a suspendu sa participation à la rencontre de Aïn el-Tiné en raison de ses griefs contre le pouvoir libanais, a affirmé samedi à l’AFP un dirigeant de ce groupe, Ibrahim al-Masri.
« Nous nous sommes retirés de ces assises. Nous avions assisté à deux réunions qu’elles ont tenues mais nous estimons que l’État doit préciser aux Libanais les circonstances de l’assassinat de (l’ancien Premier ministre Rafic) Hariri et sanctionner les responsables de sécurité coupables de négligence et de manquement à leur devoir », a souligné cette source. Alliée à Rafic Hariri lors des élections législatives en 2000, la Jamaa islamiya réclame désormais le départ du président Émile Lahoud. Le groupe estime que la prorogation de trois ans en septembre du mandat de M. Lahoud constitue « un précédent injustifié non constitutionnel ».
Toutefois, la Jamaa islamiya ne se reconnaît pas pour autant dans l’opposition antisyrienne en raison de « ses relations extérieures ».
« Nous ne sommes pas en faveur d’un retrait syrien du Liban ni du désarmement de la résistance et des camps palestiniens prévus dans la résolution 1559 » du Conseil de sécurité de l’Onu, a affirmé M. Masri.
La Jamaa islamiya a suspendu sa participation à la rencontre de Aïn el-Tiné en raison de ses griefs contre le pouvoir libanais, a affirmé samedi à l’AFP un dirigeant de ce groupe, Ibrahim al-Masri.
« Nous nous sommes retirés de ces assises. Nous avions assisté à deux réunions qu’elles ont tenues mais nous estimons que l’État doit préciser aux Libanais les circonstances de...
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