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Les menaces d’une déstabilisation, « une insulte à la conscience du monde », souligne le responsable US (photo)

Le sous-secrétaire d’État adjoint US pour le Proche-Orient, David Satterfield, a jugé « inacceptables » les menaces de déstabilisation du Liban en cas de retrait syrien, après un entretien hier avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. « Les menaces de violence, d’instabilité ou d’insurrection qui risquent de se produire si le Liban obtenait sa souveraineté et son indépendance sont inacceptables et constituent une insulte à la conscience du monde », a déclaré à la presse le responsable du département d’État. « J’espère que le peuple libanais pourra décider de son avenir politique dans une atmosphère libre, non seulement de toute présence ou ingérence étrangère, mais aussi de toute pression et de toute intimidation », a-t-il ajouté. « La communauté internationale et le Conseil de sécurité veulent la fin des ingérences étrangères au Liban et ce n’en est pas une quand le monde parle du besoin du Liban de vivre libre », a souligné David Satterfield, se déclarant favorable à « toute mesure concrète » dans l’application « immédiate » de la 1559 et insistant sur le retrait des services de renseignements syriens. Et réfutant l’éventualité d’une reprise de la guerre civile en cas d’un retrait syrien rapide du Liban, le diplomate US a affirmé avoir « toute confiance dans le peuple libanais et dans les institutions de l’État, y compris l’armée ». David Satterfield a par ailleurs indiqué que les États-Unis « considèrent que le Hezbollah est une organisation impliquée dans le terrorisme. Nous pensons qu’il est activement engagé dans des actes terroristes contre Israël et cela doit cesser immédiatement », a-t-il martelé. En outre, il a insisté sur « le profond souci des États-Unis et de la communauté internationale d’une enquête crédible, parfaitement transparente et globale sur les circonstances et la responsabilité de l’assassinat » de Rafic Hariri. Et après Bkerké, David Satterfield s’est rendu à Moukhtara où il a été retenu à déjeuner par le maître des lieux, Walid Joumblatt, après un entretien auquel ont participé Marwan Hamadé et Ghazi Aridi. Une nouvelle occasion pour le diplomate américain de réaffirmer l’attachement de la communauté internationale à l’application « totale » de la résolution 1559, ajoutant que cette dernière contient en elle « l’esprit » de l’accord de Taëf, dont la mise en œuvre « accuse un retard de 15 ans ». David Satterfield a réitéré en outre son souci en faveur d’un Liban où prévalent « la liberté politique, la liberté d’expression et la liberté de choix, comme dans tous les pays de la région et du monde ».
Le sous-secrétaire d’État adjoint US pour le Proche-Orient, David Satterfield, a jugé « inacceptables » les menaces de déstabilisation du Liban en cas de retrait syrien, après un entretien hier avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir.
« Les menaces de violence, d’instabilité ou d’insurrection qui risquent de se produire si le Liban obtenait sa souveraineté et son...