Les Suisses préfèrent l’Onu

La Suisse n’enverra pas d’experts à Beyrouth pour collaborer à l’enquête libanaise sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, mais elle est disposée à mettre des spécialistes à la disposition de la commission d’enquête de l’Onu, a indiqué vendredi le département fédéral (ministère) des Affaires étrangères. Cette position a été communiquée aux autorités libanaises et au secrétariat général de l’Onu, a précisé le DFAE. « Compte tenu de la mission des Nations unies au Liban et de l’accueil coopératif que les autorités libanaises entendent lui réserver, le DFAE considère, d’entente avec les services compétents de l’Administration fédérale, que le cadre dans lequel il pourrait être répondu favorablement à la demande des autorités libanaises devrait être le cadre déterminé par les Nations unies », indique le ministère helvétique dans un communiqué. « La Suisse est prête à mettre des experts à disposition dans un tel cadre sur demande des Nations unies », ajoute le texte. Les autorités avaient officiellement demandé jeudi dernier l’aide de la Suisse dans l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri. Elles avaient sollicité la venue d’experts en matière d’explosifs et d’analyses ADN.