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Le chef de la Sûreté générale a regagné hier Beyrouth Sayyed charge un avocat de poursuivre « as-Siyassa » devant la justice koweïtienne

Le directeur de la Sûreté générale au Liban, Jamil es-Sayyed, est rentré hier à Beyrouth au terme d’une visite éclair au Koweït où il s’était rendu jeudi afin d’intenter un procès contre le quotidien as-Siyassa qui l’avait mis en cause dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Dans une conférence de presse qu’il a donnée avant de regagner Beyrouth, le général Sayyed a affirmé qu’il a chargé l’avocat Abdel-Hamid al-Sarraf de déposer une plainte devant la justice de l’émirat contre le rédacteur en chef du journal koweïtien, as-Siyassa, Ahmed al-Jarallah. Le quotidien koweïtien avait annoncé dans son édition du 19 février que le général Sayyed et deux membres des services de renseignements syriens avaient planifié et exécuté l’attentat qui a coûté la vie le 14 février à Rafic Hariri. « M. Jarallah a cité certaines personnes qui ont exécuté cet assassinat », a ajouté le directeur de la Sûreté générale, soulignant qu’al-Siyassa était « le seul dans le monde arabe à avoir cité des noms précis ». « Ces accusations étaient tellement graves que j’ai préféré intenter un procès contre lui au Koweït. D’abord parce que j’ai confiance dans la justice koweïtienne, ensuite pour ne pas donner l’impression, si je saisis la justice libanaise, que des poursuites au Liban pourraient être influencées par mon poste », a-t-il ajouté. Le général Sayyed a ensuite précisé qu’il a saisi la justice koweïtienne « afin de permettre à Jarallah de clarifier toutes les données en sa possession et pour qu’il assume la responsabilité de ses accusations dont il doit tirer les conséquences s’il s’avère qu’elles sont infondées ». Dans une déclaration à l’AFP, M. Jarallah a indiqué qu’il était prêt à faire face à la justice et souligné qu’en publiant cette information, il avait « fait (son) travail dans le respect de la profession ».
Le directeur de la Sûreté générale au Liban, Jamil es-Sayyed, est rentré hier à Beyrouth au terme d’une visite éclair au Koweït où il s’était rendu jeudi afin d’intenter un procès contre le quotidien as-Siyassa qui l’avait mis en cause dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Dans une conférence de presse qu’il a donnée avant de regagner Beyrouth,...