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« Les provocations » auront des conséquences négatives, surtout pour le Liban, menace Moallem

Le ministère syrien des Affaires étrangères a brandi hier la menace de « développements négatifs » si les « provocations » contre la Syrie et le Liban se poursuivent. « La poursuite, au Liban et à l’extérieur, des provocations contre la Syrie et le Liban risque de conduire à des développements négatifs qui nuiront aux intérêts de toutes les parties concernées, en particulier la partie libanaise qui, en temps de crise, a toujours payé de la sécurité, de la vie et de la prospérité de ses citoyens », a indiqué un communiqué officiel. Le texte a été lu devant la presse à Damas par le vice-ministre des Affaires étrangères, Walid Moallem. « Après la visite réussie de l’émissaire international Terjé Roed-Larsen au début du mois en Syrie et au Liban, Damas exprime sa stupéfaction la plus totale face à l’escalade médiatique et politique qui a précédé la poursuite de la mission de l’envoyé spécial chargé de l’application de la 1559 », a indiqué M. Moallem. « Partant, la Syrie exprime son attachement ferme à la coordination avec l’émissaire du secrétaire général de l’Onu pour qu’il réussisse sa mission de la meilleure manière possible. Elle exprime à nouveau son engagement à appliquer l’accord de Taëf et les accords bilatéraux conclus entre la Syrie et le Liban. Les retraits importants effectués (par la Syrie) jusqu’à présent et les démarches qu’elle prendra par la suite se feront en accord avec le Liban sur la base de l’accord de Taëf et les mécanismes qu’il prévoit », a-t-il poursuivi. « La Syrie estime qu’avant d’accélérer le rythme des retraits, il faudrait que l’armée libanaise et les forces de sécurité puissent combler le vide de manière à ne pas porter atteinte à la sécurité du Liban et de la Syrie », a souligné M. Moallem. Le vice-ministre a souligné « tout l’intérêt » que la Syrie accorde à l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, « pour que cessent les menaces et les déclarations irresponsables » mettant en cause la Syrie. « La Syrie est disposée à fournir toute l’aide que le Liban demanderait concernant l’enquête, afin de faire toute la lumière sur ce crime odieux », a-t-il ajouté. Dans son édition d’hier, le journal officiel syrien Techrine a pour sa part écrit que Damas accepterait « de faire ce que les Libanais lui demanderont de faire ».
Le ministère syrien des Affaires étrangères a brandi hier la menace de « développements négatifs » si les « provocations » contre la Syrie et le Liban se poursuivent.
« La poursuite, au Liban et à l’extérieur, des provocations contre la Syrie et le Liban risque de conduire à des développements négatifs qui nuiront aux intérêts de toutes les parties concernées, en particulier...