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Un émissaire égyptien en Syrie, porteur d’un message officiel à Assad sur le Liban Moubarak estime que Damas ne pourra pas faire face aux pressions internationales

Le président égyptien, Hosni Moubarak, estime que la Syrie ne pourra pas faire face aux pressions internationales auxquelles elle est soumise. « Quelque chose doit être fait. La situation est difficile », a-t-il déclaré à l’issue de l’inauguration d’un Salon de l’aéronautique à Charm el-Cheikh. C’est dans cet esprit que le Caire a dépêché hier à Damas le chef des services de renseignements pour discuter du dossier libanais. « La montée des pressions sur la Syrie après le sommet américano-européen de Bruxelles exige une action efficace pour contenir la situation au Liban et en Syrie dans un cadre arabe », a déclaré dans la matinée le porte-parole de la présidence, Souleimane Awad, en annonçant que M. Moubarak avait dépêché le général Souleimane à Damas porteur d’un message personnel au président Bachar el-Assad sur le Liban. « La Syrie va redéployer ses forces au Liban. Le président syrien me l’a promis lorsqu’il était venu à Charm el-Cheikh (en novembre). Je crois qu’il veut le faire », a dit le président Moubarak à l’issue de l’inauguration d’un Salon de l’aéronautique à Charm el-Cheikh. La Syrie « prête » à se redéployer De son côté, l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Beyrouth , Abdelaziz Khoja, a assuré hier que la Syrie était « prête » à procéder à un redéploiement de ses forces présentes au Liban. La Syrie « est prête à appliquer l’accord de Taëf » et « nous allons dans cette direction », a déclaré à la presse M. Khoja à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud. « Le soutien au Liban et à sa stabilité est une des constantes » de la politique de l’Arabie saoudite, a ajouté l’ambassadeur. Il a d’autre part déclaré avoir confiance dans le fait que les auteurs de l’attentat qui a coûté la vie le 14 février à l’ancien Premier ministre Rafic Hariri seront identifiés. « Si Dieu le veut, a-t-il poursuivi, nous saurons très bientôt qui sont les criminels, ce qui tranquillisera tout le monde. »

Le président égyptien, Hosni Moubarak, estime que la Syrie ne pourra pas faire face aux pressions internationales auxquelles elle est soumise. « Quelque chose doit être fait. La situation est difficile », a-t-il déclaré à l’issue de l’inauguration d’un Salon de l’aéronautique à Charm el-Cheikh.
C’est dans cet esprit que le Caire a dépêché hier à Damas le chef des...