Élie Karamé : Nous avons besoin
d’un nouveau pacte national
le 23 février 2005 à 00h00
Le métropolite de Beyrouth, Élias Audeh, a reçu hier le chef de l’opposition Kataëb, Élie Karamé, qui a souligné à l’issue de la rencontre « l’unité des Libanais, musulmans et chrétiens, en faveur de l’indépendance, de la liberté, de la souveraineté, du retrait syrien, et pour mettre un terme à l’hégémonie des services ».
« Peut-être avons-nous besoin d’un nouveau pacte national comme celui de 1943, qui aboutirait à un retrait total des forces syriennes », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de la séance parlementaire de lundi consacrée à l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
Par ailleurs, Mgr Audeh a reçu le député de Beyrouth, Nasser Kandil, qui a appelé les Libanais « au calme et à mettre l’intérêt national au-dessus des sentiments de tristesse présents chez tout le monde ».
« Nous devons également nous abstenir de lancer des accusations (...) en attendant les résultats de l’enquête », a-t-il ajouté, espérant que l’« initiative » du président de la Chambre, Nabih Berry, de consacrer une séance parlementaire pour discuter de l’assassinat de Hariri permettra aux institutions de retrouver leur rôle régulateur de la vie politique à la place de la rue.
Le métropolite de Beyrouth, Élias Audeh, a reçu hier le chef de l’opposition Kataëb, Élie Karamé, qui a souligné à l’issue de la rencontre « l’unité des Libanais, musulmans et chrétiens, en faveur de l’indépendance, de la liberté, de la souveraineté, du retrait syrien, et pour mettre un terme à l’hégémonie des services ».
« Peut-être avons-nous besoin d’un...
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