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Pour le responsable arabe, le M-O « évolue très vite » et Damas « ne doit pas rater le coche » Assad veut poursuivre le retrait syrien du Liban conformément à Taëf, révèle Amr Moussa (Photo)

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré hier à la presse à Damas que le président syrien Bachar el-Assad voulait appliquer l’accord de Taëf et « poursuivre le retrait du Liban » conformément à cet accord. « Le président Assad a affirmé plus d’une fois, dans son entretien, sa ferme volonté de poursuivre l’application de l’accord de Taëf et de réaliser un retrait syrien du Liban conformément à cet accord », a-t-il dit à l’issue de son entrevue avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh. « Le retrait syrien du Liban est inclus dans la politique syrienne, c’est une chose convenue ; des propos et des mesures en ce sens vont être pris prochainement », a poursuivi Amr Moussa sans donner d’autres précisions, indiquant que le n° 1 syrien a en outre estimé que « les relations particulières, positives et de coopération entre la Syrie et le Liban se poursuivront ». D’autre part, « M. Assad accorde un grand intérêt aux résultats de l’enquête » sur l’attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri et à 18 autres personnes, a révélé le secrétaire général de la Ligue. Le président syrien « a affirmé qu’il soutenait la participation d’une délégation de l’Onu à l’enquête, qui sera dépêchée par Kofi Annan », le secrétaire général de l’Onu. Bachar el-Assad pense d’ailleurs qu’il est « dans l’intérêt de tout le monde que l’enquête s’effectue le plus rapidement et le plus efficacement possible afin que le tapage (sur des accusations contre la Syrie) cesse et que les Libanais soient tous rassurés sur la primauté de la loi ». Et dans une discussion avec les journalistes, Amr Moussa a émis le souhait de voir « s’améliorer » les relations « délicates » entre Damas et Washington, et qu’un accord se fasse sur les dossiers régionaux épineux. « Nous ne recherchons pas le conflit, mais plutôt le rapprochement et la collaboration entre les pays arabes et les États-Unis », a-t-il ajouté, affirmant en réponse à une question que la résolution 1559 « fait partie des spécificités de l’Onu ». Enfin, sur la chaîne américaine CNN, le secrétaire général de la Ligue arabe a reconnu que « le Moyen-Orient est en train d’évoluer très rapidement », estimant que la Syrie « ne peut pas rater le coche ». Pour sa part, la ministre syrienne des Émigrés, Bouthaïna Chaabane, a également affirmé sur CNN que son pays « ne s’oppose à aucune enquête tant que celle-ci mène tout droit à la vérité ». Elle a estimé en outre que ceux qui appellent à un retrait syrien du Liban « veulent faire primer des intérêts politiques personnels, loin de ceux du Liban et de la Syrie », soulignant que les accusations infondées contre son pays « font partie d’un scénario visant à multiplier les pressions sur Damas afin qu’il se soumette aux exigences » internationales. Bouthaïna Chaabane a conclu en affirmant que c’est « la Syrie qui a perdu le plus » avec la mort de Rafic Hariri.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré hier à la presse à Damas que le président syrien Bachar el-Assad voulait appliquer l’accord de Taëf et « poursuivre le retrait du Liban » conformément à cet accord.
« Le président Assad a affirmé plus d’une fois, dans son entretien, sa ferme volonté de poursuivre l’application de l’accord de Taëf et de...