– Un commentaire, Monsieur le Président ?
Aux journalistes qui l’interrogeaient sur le débat concernant le projet de loi électorale, le président Hariri a répondu :
– « Non, je n’ai rien à dire. »
Il sortait de l’hémicycle. Un café à la cantine. Puis le départ. Quelques minutes plus tard, l’explosion a été ressentie si fort de ce côté de la ville, que les députés ont cru qu’elle avait lieu au Parlement même ou tout près. Les vitres ont volé en éclats, certaines portes de bois ont été fissurées. Un vent de panique a soufflé place de l’Étoile. Où, auparavant, les commissions parlementaires des Finances, de l’Administration, de la Défense, de l’Intérieur avaient tenu assises pour discuter du projet de loi électorale portant le numéro 14 086 et de son succédané, le 14 087 relatif aux dépenses de campagne. Le gouvernement était représenté par Omar Karamé, Sleimane Frangié, Adnane Addoum, Assem Kanso et Wafa’Hamzé. Presque toute l’Assemblée était présente, plus de 120 députés, et tous les ténors étaient là. Michel Murr, qui dirigeait les débats des commissions, les a reportés sine die.
– Un commentaire, Monsieur le Président ?
Aux journalistes qui l’interrogeaient sur le débat concernant le projet de loi électorale, le président Hariri a répondu :
– « Non, je n’ai rien à dire. »
Il sortait de l’hémicycle. Un café à la cantine. Puis le départ. Quelques minutes plus tard, l’explosion a été ressentie si fort de ce côté de la ville, que les députés...
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