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La colère enflamme les rues de Saïda (Photo)

Colère, fureur et chagrin étaient les mots d’ordre hier au Liban-Sud, notamment à Saïda, ville natale de l’ancien Premier ministre défunt Rafic Hariri. Avant même que la mort de M. Hariri ne soit annoncée, les habitants sont descendus dans les rues criant leur rage. Mais la colère a atteint son paroxysme lorsque le décès de l’ancien président du Conseil a été confirmé. Les commerçants ont fermé boutique, les conducteurs ont été pris dans un immense embouteillage. Les banderoles noires ont été élevées dans les rues de la ville et des versets du Coran diffusés par les haut-parleurs des différentes mosquées de la région. Grands et petits, les Sidoniens, quant à eux, se sont précipités dans les rues et ont brûlé des pneus à l’entrée de la ville, dans les rues et sur les places, en signe de protestation. D’autres, brandissant les portraits de l’ancien Premier ministre assassiné, ont parcouru la ville à pied, pleurant leur chef. Le mufti de Saïda et du Liban-Sud, cheikh Mohammed Salim Jalaleddine, la Fondation Hariri, l’Association des commerçants de Saïda, le conseil municipal de la région, l’Organisation populaire nassérienne, le courant al-Mustaqbal, ainsi que plusieurs partis nationaux et islamiques ont condamné l’attentat. Le député Oussama Saad a considéré que l’assassinat de Rafic Hariri est un coup porté à la sécurité nationale. « Nous avons toujours mis en garde contre toute atteinte à la sécurité nationale, a-t-il noté. Ce crime touche tous les Libanais. » M. Saad, qui a présenté ses condoléances au peuple libanais et à la famille de M. Hariri, a invité les Sidoniens à taire leur souffrance et à « craindre les discordes qui visent le Liban, ses valeurs et ses hommes ». Condamnant l’attentat, le Dr Abdel Rahman el-Bizri, président de la municipalité de Saïda, a, pour sa part, estimé que ce crime est une catastrophe qui a frappé la stabilité du Liban et son entité. Rafic Hariri « était une importante figure nationale qui a joué un rôle primordial dans la réalisation du présent et de l’avenir du pays, a indiqué le Dr Bizri. Il a également influé le cours des événements dans la région et au Moyen-Orient. »
Colère, fureur et chagrin étaient les mots d’ordre hier au Liban-Sud, notamment à Saïda, ville natale de l’ancien Premier ministre défunt Rafic Hariri. Avant même que la mort de M. Hariri ne soit annoncée, les habitants sont descendus dans les rues criant leur rage. Mais la colère a atteint son paroxysme lorsque le décès de l’ancien président du Conseil a été confirmé. Les...