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Appel au boycott des funérailles officielles organisées par le gouvernement « Hariri a été tué alors qu’il était sous la protection des autorités et des services sécuritaires », affirment les haririens

Les membres du bloc haririen ont fait assumer hier la responsabilité de l’attentat contre l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, « à ceux qui se vantent depuis des années d’assurer la sécurité au Liban », en dénonçant le fait que leur leader et ceux qui l’accompagnaient « sont tombés alors qu’ils étaient sous la protection des autorités et des services sécuritaires ». Les membres du bloc de la décision de Beyrouth s’exprimaient à l’issue d’une réunion urgente tenue à Koraytem en cours d’après-midi en présence de nombreux députés de la capitale, des deux anciens ministres Bahige Tabbarah et Fouad Siniora, et des députés Farid Makari, Ahmed Fatfat, Mohammed el-Hajjar, l’ancien député Salim Diab et l’ancien secrétaire général du conseil supérieur de la privatisation, Ghazi Youssef. Après avoir observé une minute de silence à la mémoire de l’ancien chef de gouvernement et de ses gardes du corps assassinés, les participants ont stigmatisé dans un communiqué poignant l’acte odieux qui s’est soldé par la mort de leur chef de file et de plusieurs Libanais. « M. Hariri et ceux qui l’accompagnaient sont tombés alors qu’ils étaient sous la protection des autorités et des services sécuritaires », ont-ils indiqué. « Ceux qui l’ont tué se connaissent», a poursuivi le texte du communiqué en rappelant que les Libanais, à l’instar du monde entier, « ont clairement entendu ces derniers jours les accusations de traîtrise lancées en direction de M. Hariri et des membres de l’opposition ; de même qu’ils ont bien perçu la politique de la carotte et du bâton employée à leur égard depuis des semaines, voire des mois », ont indiqué les participants. Ces derniers ont en outre affirmé qu’ils suivront « le chemin tracé par leur leader, dans le respect du rôle qu’il s’est défini, de l’unité nationale libanaise qu’il s’est évertué à préserver et de la vision de l’avenir qu’il a forgée et au nom de laquelle il est tombé en martyr ». « M. Hariri est mort au nom de son amour pour Beyrouth et pour le Liban et à cause de son attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’arabité du pays. » « Il est mort pour avoir défendu les valeurs de la démocratie et de la liberté qu’il a pratiquées au quotidien en œuvrant à les condolider », a poursuivi le communiqué. Et de conclure : « Nous nous en remettons aux Libanais et à l’opinion publique arabe et internationale ainsi qu’à tous ceux qui ont connu M. Hariri pour juger de ce qui se passe au Liban. Nous restons confiants dans la capacité des Libanais à faire front commun face aux complots. » De son côté, le député Walid Eido a accusé à son tour le pouvoir d’être « responsable » de l’assassinat de M. Hariri. Il a en outre invité tous les membres de l’opposition à boycotter les funérailles officielles organisées par les autorités.
Les membres du bloc haririen ont fait assumer hier la responsabilité de l’attentat contre l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, « à ceux qui se vantent depuis des années d’assurer la sécurité au Liban », en dénonçant le fait que leur leader et ceux qui l’accompagnaient « sont tombés alors qu’ils étaient sous la protection des autorités et des services sécuritaires »....