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Sécurité routière - Le chauffeur meurt des suites de ses blessures après avoir provoqué une tragédie Un camion fou blesse douze personnes et fauche quatorze voitures à Hazmieh (photos)

Le tronçon Hazmieh-Baabda transformé en véritable champ de bataille. Une vision apocalyptique : des débris de verre le long de l’autoroute, les points de passage bloqués par des carcasses de voitures et un camion long comme un jour sans pain, retourné sur le bas côté de la route étalant son chargement sur un rayon de plusieurs mètres. Cela se passait samedi midi, à l’heure où les honnêtes gens s’empressaient de rentrer chez eux après une semaine de travail, pour un week-end qu’ils espéraient tranquille. Mais le conducteur du camion koweïtien, au numéro de matricule « 6464 », en avait décidé autrement. Jamal Kiwan, de nationalité syrienne, n’avait pas eu la bonne idée – ni surtout la conscience nécessaire – pour vérifier l’état de ses freins avant de prendre la route et il devait rouler à vive allure, avec un impressionnant chargement de produits chimiques, lorsque justement ses freins ont lâché. Son camion a dérivé sur près de six cents mètres, cognant sur son passage les voitures à droite et à gauche avant de s’échouer sur le bas-côté de la route, à proximité du rond-point as-Sayad. Le chauffeur est mort des suites de ses blessures et il a semé la terreur, les dégâts et le sang autour de lui. Bilan officiel : douze blessés et quatorze voitures endommagées, dont certaines ont été calcinées ou coupées en deux. Le ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié, a aussitôt donné des instructions pour une mobilisation immédiate des forces de l’ordre et des secours. Mais en raison de l’embouteillage monstre provoqué par l’accident, les ambulances ont eu du mal à arriver rapidement sur les lieux. Les blessés ont été transportés dans les hôpitaux de la région, alors que les équipes de la Défense civile essayaient de dégager les passages pour faciliter la circulation. Les automobilistes qui passaient d’ailleurs dans le secteur ont été bloqués sur place pendant près d’une heure et demie, mais en voyant l’ampleur de la catastrophe, ils ont oublié leur énervement pour ne plus penser qu’à la chance d’avoir échappé au manque de conscience du chauffeur du camion fou. Cet accident n’est sans doute pas le premier du genre, mais à chaque fois on se demande où s’arrêtera la série. N’y a-t-il donc pas moyen pour l’État de contrôler les véhicules qui circulent sur son territoire ? Tantôt les chauffeurs ont un taux d’alcoolémie important dans le sang et tantôt les camions eux-mêmes ont des dysfonctionnements. Mais le résultat est toujours le même : des citoyens innocents qui payent pour les fautes commises par d’autres.

Le tronçon Hazmieh-Baabda transformé en véritable champ de bataille. Une vision apocalyptique : des débris de verre le long de l’autoroute, les points de passage bloqués par des carcasses de voitures et un camion long comme un jour sans pain, retourné sur le bas côté de la route étalant son chargement sur un rayon de plusieurs mètres. Cela se passait samedi midi, à l’heure où...